Lily Cardwall { fini

La famille Cardwell, une famille sans grande histoire ou du moins qui n’en créait pas. Pourtant, ils étaient parfois rejetés par le fait que la mère de famille était une moldue ce qui ne l’empêchait pas d’être une lupine. C’est d’ailleurs elle qui fit que sa fille fut à son tour une lupine. La famille Cardwell était considérée comme une famille de traître à leur sang, car cette famille était restée « sang pur » pendant longtemps. Mais hormis ce détail, quelqu’un se mariant avec une ou un moldue restait traître de son sang. Malgré cette image plutôt péjorative de la famille, le père était et reste un journaliste. Un journaliste reconnu comme étant important et tout à fais compétant ayant un réelle sens de l’écrit. Il publia quelques livres qui pour certains restèrent gravé dans la littérature sorcière. Mais il revenait à chaque fois à son premier amour : le journalisme. La mère quant à elle était une écrivaine connu dans le monde des moldus, mais beaucoup moins dans le monde des sorciers. Certes, s’était une bonne écrivaine, mais pas une bonne mère. Pour preuve, Lily ne considéra jamais cette femme comme sa mère, encore aujourd’hui elle l’appelle « sa génitrice ». Il n’y a jamais eu de lien fort entre elle, sa mère avait tendance à être froide avec sa fille. Pourtant, Lily tenta maintes choses pour tenter de briser cette barrière, pensant qu’elle n’était peut-être pas assez bien pour sa mère. Mais s’était le contraire. Sa mère était souvent en voyage et les rares fois où elle était à la maison il n’y avait que peu de mots échangé entre les deux personnes…

C’était un jour de neige synonyme de joie pour la petite Lily, elle qui avait toujours adoré la neige. C’était donc pour son plus grand bonheur que la ville avait enfilé son manteau blanc. Cette journée-là, ne différa pas des autres ou du moins au début. Comme à chaque fois, elle prit le petit déjeuné avec son père et ils discutèrent pendant un moment, parlant de littérature ou encore de musique si ce n’est de peinture ou dessin. Ce dernier lui annonça qu’il devait travailler pendant une heure pendant laquelle il lui laissait carte blanche. S’il faisait une telle chose, c’est qu’il savait pertinemment que sa fille n’irait pas faire de bêtise. Elle lui annonça alors fièrement :

« Je vais aller faire un château de neige ! »

Son visage de porcelaine sembla s’illuminer de joie et un large sourire s’était dessiné sur son visage. Elle attrapa le bol qu’elle avait utilisé pour manger avant de quitter la table, n’oubliant pas de déposer un baiser sur la joue de son père. Elle posa ensuite le bol dans ce qui leur servait d’évier et sortit. Bien évidemment, avant de quitter la maison, elle enfila un manteau épais ainsi que des moufles….

Le temps semblait avoir perdu de son existence, il semblait ne plus être là. Lily était tellement contente de jouer avec la neige qu’elle ne vit pas sa mère et son père se disputer par la fenêtre. Enfin, ils ne se disputaient pas vraiment, sa génitrice parlait plutôt calmement quant à son père il était outré de ses paroles. Mais Lily ne vit rien de cela, trop occupé à faire son château de neige qui était d’aillieurs plutôt bien réussit. Cela faisait plus d’une heure qu’elle jouait dehors, preuve que le temps lui avait échappé. Elle qui d’habitude faisait très attention à ne pas dépasser le temps que son père lui offrait, par respect pour lui. Et puis, elle savait qu’en respectant ses règles elle aurait le droit la prochaine fois à plus.

La petite fille fut sortit de se monde de neige par un claquement fort, cela la fit sursauter et elle regarda la maison. Rien ne semblait avoir changé, cependant elle s’approcha pour rentrer, mais elle n’en eut pas le temps ce fut son père qui sortit. Ayant revêtit un manteau pareil
à celui de sa fille. Il avait un air grave sur le visage ce qui inquiéta la petite.

« Quelque chose ne va pas ? »

Son père sembla vouloir contenir des larmes et il s’approcha de sa fille, pliant ses jambes pour se retrouver à sa hauteur.

« Maman, elle… » – il éclata en sanglots, prenant son visage entre ses mains, Lily alors qu’une enfant s’en approcha et le prit dans ses bras – « Elle ne reviendra pas. »

Il pleura et Lily le serra fort contre elle, mais elle fit attention à ne pas lui faire mal. Car, malgré son âge elle possédait une force importante, faisant parti des loups-garous.

« Je suis désolé Papa, mais elle ne te méritait pas, tu mérites tellement mieux qu’elle. »

Elle n’avait que neuf ans et pourtant s’était elle qui réconfortait son père du départ de sa « mère ». Lily ne versa aucune larme, elle n’avait jamais été proche de sa mère, elle ne l’appelait même pas maman de toute façon elle ne l’appelait même pas.

Ce jour-là est sans doute mort une partie d’elle-même, même si elle refuse de l’admettre. Sa mère n’avait jamais pris soin d’elle, mais il restait quand même une once d’espoir pour que ça arrive. Mais désormais, elle était partie et ne reviendrait jamais. Alors, il n’y avait plus à espérait, plus à croire à un possible amour maternelle. Sa mère resterait à jamais pour elle sa « génitrice » et rien d’autre. Celle qui en l’abandonnant avait abandonné son père et sans doute se second abandon fut plus difficile à Lily à supporter. Puisqu’il lui fut bien difficile de comprendre comment son père pouvait être aussi triste par le départ de cette femme.