{ Céleste P. Wood*

(et de) quatre; écris moi une histoire

histoire :

Londres, 14 Novembre 2022.

« Qu’elle est belle ! »
« Elle est magnifique ! »
« Elle a tes yeux, Andrea. »
« Peut-être, mais elle a la même bouche que sa mère. »

Etant donné que Mme Wood avait accouchée deux jours plus tôt, certains membres de la famille s’étaient rendus au domicile des nouveaux parents pour admirer le magnifique enfant. Durant toute la grossesse, ils n’avaient cessé de parier sur le sexe de l’enfant puisque M et Mme Wood le gardaient secret. Ils voulaient que cela soit une surprise pour tous et restaient donc muets lorsque certains curieux renouvelaient leur question sur l’enfant. Ceux qui avaient pariés pour une fille étaient donc satisfaits puisque le bébé était bien de sexe féminin et quant à ceux qui avaient pariés le contraire, ils étaient déçus d’avoir perdu mais ravis de la nouvelle. De plus, cela ne les étonna donc pas quand ils apprirent que la petite portait un prénom français, Céleste. M Wood avait passé quelques années de sa vie en France et voulait garder une part de ce pays dans sa descendance. Il avait toujours apprécier ce prénom et avait donc voulu que sa fille le porte. Le second prénom de la petite nouvelle était Penelope en hommage à la mère de Mme Wood.

•

L’enfance de Céleste se passa le plus paisiblement possible malgré qu’elle n’était jamais la dernière pour faire des bêtises avec ses camarades de classe. Mais comme elle n’était encore qu’une enfant, on le lui pardonnait toujours. Lorsque l’on est encore un bambin, on ne différencie pas encore le bien du mal et on fait parfois certaines choses qu’il ne faut pas. Cependant, comme on le dit si bien, l’erreur est humaine, non ? Puis il fallait avouer qu’elle se sentait si bien avec sa petite bande d’amis. Ils étaient cinq, comme les doigts de la main. Quand l’un n’allait pas bien, les autres aussi. Quand l’un faisait une bêtise, tous se disaient coupables. Ils étaient unis et solidaires, rien ne pouvait les séparer. Du moins, c’est ce que pensait la fillette. Seulement, bien qu’elle était loin de s’en douter, ses parents s’inquiétaient pour elle.

« Andréa, tu crois qu’elle va devoir y aller ? »

Mme Wood ne pouvait cacher son inquiétude en présence de son mari, alors elle se confiait à lui dès que la petite n’était pas avec eux.

« Je ne sais pas Grace. Mais comme mon sang coule dans ses veines, il est très probable que oui. »
« J’aimerai tellement qu’elle reste ici. Je sais que c’est égoïste, mais j’ai peur que quelque chose lui arrive. Puis je ne la verrai plus souvent et c’est une des dernières choses que je souhaite. »
« Ne t’en fais pas pour elle. Si son destin est d’aller à Poudlard, alors nous n’aurons pas le choix. Elle doit vivre sa vie, nous ne pouvons pas lui en empêcher. »
« Je le sais bien, mais tu me connais, je suis du genre à trop m’inquiéter. »
« Oh que oui, je le sais ! Allez, viens par là. »

Andréa arrivait toujours à rassurer sa femme. Il était pour elle une source de paix et de réconfort. Elle aimait tellement se blottir dans ses bras et sentir son cœur battre. S’il disait que tout irait bien, alors il avait raison. Elle n’avait pas à s’en faire, bien que c’était dur de ne pas s’inquiéter pour l’être que l’on chérit le plus.

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Comme l’avait prédit M Wood, Céleste était destinée à intégrer l’école de Poudlard. Cela n’était pas étonnant comme elle possédait du sang pur du côté de son père. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un beau matin, une belle lettre avec un élégant cachet l’attendait. C’était la première fois qu’elle en recevait une telle. Et elle ne savait pas encore que cette lettre allait changer sa vie.

Ses parents lui expliquèrent alors le nécessaire de Poudlard et de leur vie là-bas. Elle apprit même qu’ils s’y étaient rencontrés et que le coup de foudre était immédiat. Jamais cette enfant de onze ans n’avait pensé un jour qu’une autre vie se cachait derrière celle qu’elle vivait actuellement. Mais cela lui faisait peur. Elle n’avait pas envie de quitter ses amis mais encore moins sa famille. Il lui fallut bien du temps pour s’y habituer.

Cependant, une fois là-bas, elle constata que ce n’était pas si mal. A vrai dire, cela était mille fois meilleur. Les cours étaient beaucoup plus intéressant, la vie plus excitante et elle avait enfin l’impression de donner un sens à sa vie. Puisqu’elle était de nature curieuse et vive, elle intégra la maison des Serdaigle, où elle s’y fit de bons amis. Bien-sûr, elle n’oublia pas ses anciens amis et leur donne des nouvelles en leur envoyant des cartes. De plus, elle a un camarade à quatre pattes qu’elle adore plus que tout. Il s’agit de Luna, une chatte noire qu’elle a achetée lors de sa première année pour ne pas se sentir seule. Depuis, les deux sont inséparables.

Au cours des années, Céleste eu quelques relations de courte durée. Elle n’arrivait jamais vraiment à s’attacher et rompait avec ces petits-copains. Elle se rendait compte qu’elle ne pourrait jamais tomber amoureuse et préférait donc mettre un terme aux histoires qu’elle entretenait. Des amis et des petits copains, elle en a eu. Mais rassure-vous, elle eu aussi des ennemis et les a toujours. Il s’agit de Serpentard qui se moquent parfois d’elle parce que même si elle possède du sang pur, descend d’une mère moldue. Et cela ne leur échappe pas. Puis ils adorent tellement se moquer des gens que n’importe quel prétexte est bon. Cependant, sa relation avec un Serpentard a bien changée. En effet, au début, l’un d’eux ne cessaient de se moquer d’elle et de l’humilier dès qu’il le pouvait. C’était devenu un de ses passe-temps favoris. Mais le jour où Céleste était en danger de mort, il l’a secouru et depuis, ils sont restés en bons termes. Ils aiment toujours faire preuve d’ironie lorsqu’ils se voient mais ils s’apprécient et c’est le principal. Néanmoins, bien qu’ils fassent les innocents, ils sembleraient qu’ils s’apprécient plus qu’ils ne le pensent. Cela cacherait-il quelque chose ?

A sa cinquième année, elle fut nommée préfète. Depuis, elle gère parfaitement son poste et essaie de ne pas faire de faux pas.
En fin d’année, elle passa le BUSE auquel elle obtint de bonnes notes. Elle avait bien travaillé durant sa scolarité alors elle l’avait bien mérité. Elle s’était donné un objectif dès son entrée à Poudlard : réussir à devenir un bon sorcier et ne jamais rien regretter.
Maintenant qu’elle est en septième année, elle a pu obtenir un Patronum. Elle a choisi celui du serpent, puisqu’il signifie en quelque sorte la patience et la tolérance, deux qualités que Céleste possède. De plus, c’est aussi l’abandon de faire du mal et son remplacement par le pouvoir de guérison qui apporte lumière et espoir.
Mais que va-t-il lui arriver durant cette dernière année ? Aventure et danger seront-ils au rendez-vous ? Réussira-t-elle son examen de fin d’année ? Le chemin n’est pas fini, mais elle sait qu’elle a encore quelques petites choses à apprendre.

anecdotes :

« Chérie ! Il y a une lettre pour toi ! »
« Une lettre ? »

Céleste ne s’attendait vraiment pas à recevoir une lettre. Elle ne voyait pas qui pouvait lui écrire, surtout que ce n’était pas les vacances et que toutes les personnes qu’elle connaissait étaient souvent présentes dans son entourage. De plus, elle n’avait que onze ans, alors la lettre ne devait pas être d’une grande importance. Mais soit. Comme sa mère l’avait appelée, elle quitta son bureau où elle étudiait et sortit de sa chambre pour descendre un à un les escaliers. Bien vite, elle se retrouva au rez-de-chaussée. Elle alla rejoindre sa mère à la cuisine et une fois que ce fut chose faîte, cette dernière lui remit la lettre qu’elle tenait entre ses mains. Elle remarqua que sa mère avait une mine inquiète mais elle ne s’en préoccupa pas plus, pensant que c’était juste parce qu’elle ne savait pas d’où provenait la lettre. Et comme elle savait que sa mère s’inquiétait pour un rien…
Une fois la lettre dans ses mains, elle ne l’ouvrit pas tout de suite. Elle l’admira un peu, la trouvant classe et trop raffinée pour elle. D’où venait-elle ?
Elle se décida à l’ouvrit et la lu sans hésiter comme sa curiosité prenait le dessus. Après avoir lu les derniers mots, elle lâcha la lettre, et de la stupéfaction s’afficha sur son visage. Elle recula de quelques pas, troublée.

« Qu’est-ce… »
« Ce jour est finalement arrivé… »


relations : Avec les gens, Céleste est d’un naturel sympathique et chaleureux, du moins avec ceux qu’elle apprécie ou qui ne se montrent pas arrogants avec elle. Avec ses amis et ses proches, elle a le cœur sur la main. Elle se montre vraiment généreuse et d’une confiance de fer. Elle n’a jamais trahit quelqu’un et n’espère jamais le faire. Avec ses ennemis, elle se conduit en véritable peste. Elle est ironique, vantarde, narquoise, voir même méchante. Mais elle a bien raison, elle ne va tout de même pas se laisser faire, ça n’est pas une cruche non plus.

Il n'y a aucun soucis, tu a encore une semaine, alors prend tout ton temps.