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| Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | | |
| | Auteur | Message |
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Eleanor M. Dorkins « dynamic little bat »
Nombre de messages : 88 — ancienne école : Hogwarts School of Witchcraft & wizardry.. what else ? — facultés : Vampire.. Et toutes les facultés qui y sont rattachés. »
Pensine — humeur: Variable.» — âge: 190 ans... » — métier: Propriétaire de Scribenpenne... »
| Sujet: Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | Jeu 2 Avr - 22:03 | |
| (et de) un; mon petit moi Prénom : Eleanor Noms : Dorkins ; Oui c'est moi.. la propriétaire de ce manoir dont tout le monde croit qu'il est hanté. Vous ne pouvez pas ne pas connaître mon nom, tout les habitants de Pré-au-Lard le connaissent, ont appris à le respecter et à le craindre. Je vous déconseille fermement de franchir le seuil de sa grande grille, à moins bien sûr d'voir été convié. A moins peut-être que vous n'ayez d'étranges tendances suicidaires ?!
âge : 190 ans Je parie que vous ne me croyez pas. Et ça ne m'étonne nullement. Pourtant, pour des sorciers, vous devriez trouver ça assez peu étonnant. Les potions de rajeunissement, subterfuges en tous genres pour garder la jeunesse, tout cela existe dans notre monde. Peut-être y a-t-il certains que ça n'étonnent pas parce qu'ils sont mieux renseignés. Cherchez du côté de .. Oh et puis non... je ne vais pas vous faciliter la tâche.
âge lors de la transformation : 20 ans. date & lieu de naissance :4 avril 1819, ici même, à Pré-au-Lard. régime alientaire : Traditionnel. Oui, je me nourris exclusivement de sang humain, ce qui me rend dangereuse pour vous tous..mais attention, le sand moldu a ma préférence, frais, dénué de toute magie, pur comme celui d'un enfant. Sadique ? Est-ce que je vous trouve cruels lorsque vous me dîtes que vous préferez le jus de fruit fraîchement pressé aux conserves de supermarché ? Non. Alors faites de même, ou gardez vos pensées pour vous.
nationalité : Anglaise. ancienne école : Poudlard. métier :Nouvelle propriétaire de Scribenpenne. type de baguette : Bois d'hêtre - 23,45 cm - artère de dragon balai : Flèche de Lumière. Oui, c'est la génération juste avant l'Eclair de Feu, mais bon, je ne me sers que très peu d'un balai, pas besoin d'avoir celui qui est à la pointe de la technologie. Oh bien sûr, je pourrais, mais n'en vois pas l'intérêt. un animal de compagnie ? ://
(et de) trois; joue le jeu pseudo, prénom : Tritrix. âge : 19 avatar :Blake Lively code du reglement : « ok » par winnie comment avez vous connu le forum ? Par A.E un commentaire ?Il m'a l'air bien sympathique, et puis c'est le premier que je vois qui se déroule à Pré-au-Lard. C'est une idée originale Le design est superbe. Un clair, ça change un peu. [je n'ai rien contre les sombres heiin, mais ça fais du bien de changer un peu. x) ]
Dernière édition par Eleanor M. Dorkins le Dim 5 Avr - 1:45, édité 12 fois | |
| | | Eleanor M. Dorkins « dynamic little bat »
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| Sujet: Re: Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | Jeu 2 Avr - 22:05 | |
| (et de) deux; je pense donc je suis 8h27, Manoir Dorkins, 24 avril 1819.
« Félicitations Mrs. Dorkins, vous avez mis au monde une magnifique petite fille. » « Bien entendu qu’elle est magnifique, c’est une Dorkins. »
Avait dit mon père. C’est ce matin là que je vis le jour. Ma mère, Helen Artemis Hensworth, de santé fragile, avait failli y laisser la vie. Mais le destin avait décidé que son heure n’était pas encore venue. Mes parents avaient décidé de me baptiser des prénoms de mes deux grands mère, en hommage à celles-ci : Eleanor, la mère de ma mère, et Malicia, celle de mon père. Ce dernier malgré l’envie de perpétuer la lignée Dorkins, fut tout de même heureux de m’accueillir. Lors de ma naissance, j’ai souvenir que ma mère me racontait que j’étais la petite fille la plus gâtée des environs. J’étais aussi une des mieux nées des environs. En effet, ma famille est une pure famille de sorciers et a toujours vécu non loin de Poudlard, dans le seul village peuplé intégralement de sorciers. Le manoir familial était quelques peu en retrait bénéficiant ainsi d’une tranquillité sans pareille.
Deux ans plus tard me vint un petit frère. Phinéas. En grandissant, la relation qui m’unissait à mon petit frère devint plus étroite. Nous étions camarades de jeux, et sommes plus tard devenus confidents. Notre relation était fusionnelle, un peu comme si nous étions de vrais jumeaux. Or nous ne l’étions pas le moins du monde. Chacun de nous a toujours eu à cœur de protéger l’autre, de le soutenir. Je trouve cela assez merveilleux, lorsque j’y repense rétrospectivement. Je connais peu de frères & sœurs partageant une telle complicité.
(…)
Un après midi de mai 1829.
« Eh, on parie que je sors de ce labyrinthe avant toi ? » « Même pas en rêve Phinéas. » « Ah ouais ? Bah prouve-le alors ! »
M’avait-il lancé sur un ton de défi. Il savait pertinemment qu’il allait perdre face à moi, que ma ruse n’avait pas de limites et mon envie d’arriver à mes fins étaient insatiable. Pour moi, tous les moyens étaient bons pour atteindre l’objectif fixé, en l’espèce : sortir du labyrinthe le plus vite possible. C’était un petit labyrinthe, construit au cœur d’un parc où les enfants aimaient venir jouer à la belle saison. Nous avions 10 et 8 ans. Mes pouvoirs s’étaient manifesté depuis quelques années déjà aussi n’hésitais-je pas à m’en servir, un sourire victorieux par avance accrochés à mes fines lèvres doucement et naturellement rosées. Ma chevelure blond cendré, de longueur moyenne, était rassemblée en une tresse toute simple, dont quelques mèches sortaient, indomptables. La nourrice avait beau me recoiffer plusieurs fois par jours, les jeux et activités auxquelles je me livrait détruisaient systématiquement son travail. Mais c’était à cette époque le cadet de mes soucis, j’étais encore une petite fille insouciante des convenances, un vrai petit garçon manqué. Cela attendrissait beaucoup ma mère et causait les gentilles moqueries de mon père. Je sortis, comme prévu, du labyrinthe quelques poignées de minutes avant mon frère. Pas essoufflée du tout, victorieuse.
« Je crois que la preuve est faite p’tit frère. J’suis plus forte que toi. » « J’suis sûr que t’as triché de toute façon. »
Répliqua-t-il, une mine légèrement boudeuse. Cela se solda par une bataille d’herbe fraîchement coupée et une bonne tranche de rigolade. C’est ainsi que nous retrouvâmes notre nourrice, complètement catastrophée à la vue de notre apparence complètement défaite, de l’herbe plein les cheveux.
« Oh Mademoiselle Eleanor ! Que va dire Monsieur votre père ?! Et vous Monsieur Phinéas… Tous les deux vous êtes semblables à des poupées en chiffon. » « Père ne dira rien du tout… dans le pire des cas, il rira. Ne soyez donc pas si inquiète Mrs. Hunter. »
Répondis-je, toujours si sûre de moi, ne me donnant aucun mal pour me retenir de rire devant la mine effarée de la pauvre gouvernante.
(…)
1er septembre 1830.
J’entrais à Poudlard. Cette école de sorcellerie dont la réputation à travers le monde n’était plus à faire. LA plus fameuse, la plus prestigieuse, et c’était là que j’allais faire ma scolarité. Ayant fait toutes mes années d’école primaires chez moi, non loin de ce château que je voyais de mes fenêtres, je n’étais pas tant impressionnée par cette rentrée. Je dois avouer en revanche que j’étais terriblement contente de pouvoir entrer dans ce château dont tant de monde parlait. Je connaissais déjà l’Histoire de Poudlard, mon père avait tenu à ce que je prenne de l’avance sur mes camarades, disant qu’une Dorkins se devait d’exceller en tout. Je partais donc avec une certaine avance. Le 1er septembre, je me trouvais donc à Londres, à la Gare de King’s Cross pour prendre le Poudlard Express au même titre que mes condisciples. C’est là que je fis la rencontre d’Ezekiel Griffiths. Le courant est plutôt bien passé entre nous. Nos caractères étaient assez semblables, rusés, intelligents, ambitieux et mettant tout en œuvre pour arriver à nos fins. Je n’oublierais jamais la sensation que j’ai éprouvée lorsque j’ai foulé pour la première fois le sol de ce château. Fierté. Enthousiasme. La somme de connaissance que j’allais pouvoir emmagasiner… Car j’avais toujours su que le pouvoir se gagnait en partie par le savoir. Et je voulais en acquérir le maximum. Je voulais devenir quelqu’un, autrement que par mon nom de famille. Oui car ma famille était connue est respectée dans tout le pays. Certains murmuraient sur mon passage, ce qui bien sûr, gonflait mon cœur de fierté. Je passais parmi eux, la tête haute, le port altier, telle une princesse. Je me considérais d’ailleurs comme telle.
L’entrée dans la grande salle, ce plafond magique dont j’avais lu la description. Changeant selon les saisons, le temps qu’il faisait dehors. Je regardais tout cela avec un certain émerveillement, mais aussi avec une certaine lucidité. La surprise était déjà passée pour moi. J’esquissais un sourire en coin en entendant les « Oh » « ahh » de mes camarades. Ils me faisaient doucement rigoler. S’ils savaient ce qu’ils avaient l’air ridicules. Enfin. Je me souviens également avoir coiffé ce choixpeau qui lit dans le cœur de chaque étudiant. J’entends encore sa voix me dire :
« Oh toi... Une Dorkins n’est-ce pas ? Tu es comme ton père… SERPENTARD. » En effet, mon père aussi était passé par serpentard, comme beaucoup d’autres sorciers de sang-pur. Ma mère avait fait exception à cette « règle » en étant admise à Serdaigle. Ezekiel m’y rejoint quelques instants plus tard. Notre amitié s’est toujours consolidée par la suite… Devenant au fil des années, bien plus que de l’amitié… Oh oui, tellement plus.
En effet, Ezekiel fut mon premier amour. Le seul. Le rythme de mon cœur s’emballait lorsqu’il était à mes côtés. Je perdais mon masque de froideur et d’arrogance pour un sourire béat de jeune fille amoureuse. Le contraste était assez impressionnant pour qui me connaissait. Oui, je l’avoue, j’ai été une véritable garce. La majorité des filles me détestaient. D’une part parce que j’étais une Dorkins. L’une des familles les plus anciennes et puissantes de Grande Bretagne. Et puis dès la fin de ma quatrième année, je suis sortie avec le garçon le plus séduisant de notre promo. Je crois, sans honte de le dire, qu’elles étaient jalouses.
15 mars 1835, Ecuries Royales.
Ma passion pour l’équitation ne m’avait pas quittée avec les années. J’avais commencé à apprendre à monter à cheval vers l’âge de neuf ans et voila que sept ans plus tard, j’étais sélectionnée pour participer à l’un des concours les plus prestigieux du pays. Les meilleurs cavaliers s’affrontaient sur une épreuve d’obstacles.
« Mesdames et Messieurs… entre sur la piste mademoiselle Eleanor Malicia Dorkins, sur Aurore Boréale. Souhaitons- lui bonne chance ! » « Allez ma belle, c’est parti ! On va leur montrer ce qu’on sait faire. »
Driiiing. Driing.
Le moment que j’avais attendu si longtemps était enfin arrivé. Je m’y étais préparée avec tellement d’acharnement et de détermination, je voulais par-dessus tout participer à ce concours hippique. C’était un concours à l’échelle nationale, qui rassemblait les meilleurs cavaliers du pays, j’étais tellement honorée d’y avoir été sélectionnée, si fière aussi, et je jubilais littéralement à l’idée de pouvoir faire ravaler leur orgueil à ces hommes. Croyaient-ils que l’équitation était un sport qui leur était également réservé ? Je comptais bien leur prouver qu’une femme pouvait être aussi douée qu’eux si ce n’était plus. Mon honneur dépendait un peu de ce parcours. L’on ne peut se rendre compte de cela que si l’on est soi même cavalier. Et encore. A mon époque, bien peu de femme osaient concourir en public de la sorte et j’ai dû en choquer plus d’une. Mais il était dans mon tempérament de n’accorder que peu d’importance à ce que les gens pensent de mes agissements. Tout en restant dans une certaine mesure bien entendu. Lorsqu’il s’agissait de soirées, je prenais bien garde à ne pas déshonorer mes parents. Mon père était quelqu’un de haut placé au Ministère de la Magie, de ce fait, il était régulièrement dans des soirées mondaines auxquelles ma mère, elle-même issue d’une longue lignée de sang-purs, l’accompagnait.
Ce matin là, c’était donc le matin le plus important de toute ma petite vie. J’avais 16 ans. Ma jument baie- brun, Aurore Boréale était calmement arrêtée à l’entrée de la carrière où se déroulait le concours. A notre gauche se trouvait la tribune des juges. On venait de m’annoncer et le son cristallin de la clochette donnait le départ. Je partis au galop, à une allure soutenue, respirant longuement pour me calmer et fixer mon attention sur le parcours. Mon regard gris était posé sur le premier obstacle à franchir… celui-ci à peine abordé, je portais mon attention sur le second. Et ainsi de suite. Aucune faute pour le moment. Les cinq minutes que duraient le parcours me parurent bien longues car je devais faire attention à tout. Montée en amazone, c’était aussi une épreuve de grâce et d’élégance, le tout mélangé aux capacités sportives. Mais ce n’était pas un problème pour moi, j’adorais les défis.
Une fois passée, je voyais passer les derniers candidats, scrutant avec minutie leur passage, analysant leurs façons, la coordination entre eux et leur monture. Lorsque le dernier eut terminé, tous faisaient les cent pas attendant l’annonce des résultats. Quant à moi, je restais assise. Un calme olympien, imperturbable. Tel était ce que je montrais à mes adversaires…C’était un trait de caractère qui avait été le mien depuis mon plus jeune âge : filtrer mes émotions. Surtout en compétition.
« Mesdames & Messieurs, nous avons l’honneur d’appeler sur le podium : Mr. Edward C. Mallory pour la médaille de bronze. »
Applaudissements.
« … Mr. Anthony de Gloucester pour la médaille d’argent. »
Nouveaux applaudissements.
« … Et notre fière vainqueur, Mlle Eleanor M. Dorkins. »
Et là s’élevaient du public des applaudissements que tout autre peuple que les anglais aurait trouvés peu enthousiastes et polis. Mais pour nous qui avions beaucoup de mesure et de réserve, c’était une véritable ovation. Je sentais à travers ces bravos, la fierté des femmes qui se sentaient d’une certaine façon « vengées » de tous les acquis que les hommes s’étaient forgés. L’étonnement et une certaine admiration de certains de ces messieurs et le fair-play de mes adversaires battus. Mes yeux d’ordinaire couleur acier, brillaient de fierté et de joie. Je saluai l’assistance avec une grâce qui, m’a-t-on dit plus tard, en avait séduit plus d’un. | |
| | | Eleanor M. Dorkins « dynamic little bat »
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| Sujet: Re: Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | Dim 5 Avr - 1:40 | |
| L’année suivante. Premiers pas dans le monde.
C’était une étape traditionnelle dans la vie des jeunes au 19ème siècle. La présentation. Le bal des débutantes en réalité. Au fond de moi, je méprisais ce genre de foire, mais bon, en tant que jeune fille de bonne famille, je me devais d’y être présente. Mon cavalier pour l’occasion était le fils d’un riche industriel, présomptueux et sans esprit. Là encore je m’illustrais aux yeux des douairières comme une jeune fille trop en avance sur son époque. En effet, je n’hésitais pas à prendre part aux conversations, bien sûr, en respectant le fait de dans ce genre de milieu on ne parle que lorsqu’on vous donne la parole, particulièrement lorsque vous être une femme ou une adolescente. On vous croit forcément sans opinion ou sotte. Mais comment penser autrement lorsque la majorité des jeunes filles sont bel et bien ainsi ? Férue de lecture, j’aimais les conversations portant sur les auteurs en vogues : Dickens, les sœurs Brontë, ou bien les Classiques : Shakespeare, Austen…
J’avais 17 ans, tout juste diplômée de Poudlard, ayant obtenu mes ASPIC avec brio. Pendant un temps j’ai voulu écrire moi aussi, mais j’ai bien vite abandonné, préférant lire. Le monde sorcier permettait aux femmes d’exercer certaines professions. Bien sûr, il y en avait certaines d’exceptions comme Mrs. Lufkin qui s’était fait élire Ministre de la Magie. C’était ce genre de femme qui m’inspirait le respect et l’admiration. Je voulais être de celles-ci.
C’est cette année là que je connus mon premier grand chagrin d’amour. Le seul, lui aussi. Celui dont je n’ai jamais guéri mon cœur. Oui, Ezekiel est parti après avoir obtenu son diplôme. Il voulait aller aux Etats Unis. Que pouvais-je faire d’autre que de le laisser partir ? Nous n’étions pas fiancés et je ne me sentais pas le droit de lui imposer de rester. Et à quoi bon l’avoir avec moi et le savoir malheureux ? E oui, malgré mes apparences intouchables et sans cœur, j’étais tout de même capable d’amour.
J’ai donc suivi ma route de mon côté, espérant qu’il me revienne et surtout qu’il ne m’oublie pas là bas, de l’autre côté de l’Atlantique. Mes parents ont bien tenté de me caser avec de jeunes héritiers, mais je les ai tous refusés. Je n’avais de place que pour Ezekiel dans mon cœur. Je savais déjà que je n’aimerais jamais que lui.
La transformation.
J’ai voyagé. J’ai vu l’Italie. Rome. Le Colisée. Ses merveilles artistiques m’ont enchanté. Puis la France. Ce pays m’a fait découvrir tant de choses. Le théâtre avec Molière, Corneille, Racine. Les grands qui avaient marqué le genre. La musique de Couperin, Lully et tant d’autres. Tout n’était là bas que rêve et enchantement. D’un point de vue artistique, historique. C’est là que je suis restée le plus longtemps. Au moins deux ans, contre 5 mois pour Rome. Mais mon Angleterre natale me manquait. Je suis donc repartie, emportant avec moi des livres merveilleux, des pièces parfois uniques. Un véritable trésor. Et puis je suis morte. Ca peut paraître étonnant que je dise ça comme ça… Je vous l’accorde. Eh bien non pas tant que ça.
Je n’ai rien vu venir… c’était un soir, je prenais l’air dans le parc qui entourait notre manoir, et c’est là que c’est arrivé. J’étais avec mon frère. Le ciel était sans étoile et la nuit sans lune. Le décor idéal pour un crime. Non, ce n’était pas un crime. Enfin, pas tout à fait. Une morsure. Une douleur cuisante se répandant dans tout mon corps… je sentais mon sang se glacer, mon cœur cesser peu à peu de battre. J’étais en train de devenir comme lui. C’est ce qui m’a aidé à supporter cette phase de transformation. Cette douleur abominable. Et puis cette soif infernale, ce besoin de sang… de sang humain. Je n’aspirais plus qu’à ça. Me nourrir de ce liquide vital.
Mes chers parents avaient l’esprit assez étriqués et ils ont prit peur, apprenant ce que mon frère et moi sommes devenus. Un soir d’automne, je n’ai pas réussi à me contrôler. Je les ai tués. J’en ai fais mon repas. De nuit. Pour m’éviter de voir leur mine déconfite, terrifiée et teintée d’incompréhension. Ils ne se rendaient pas compte qu’après ma seconde naissance, je n’étais plus leur fille. J’étais celle de mon créateur. Je n’ai jamais retrouvé ce dernier d’ailleurs. Je gardais l’apparence d’Eleanor Dorkins, mais officiellement, cette famille s’est éteinte avec mes parents le 4 octobre 1839.
Depuis ce temps là j’habite le manoir familial. Personne n’y a jamais plus remis les pieds, hormis quelques vampires de passage à qui j’offre le gîte. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’IL apparut un matin devant la grande grille en fer forgé. Je sentais une certaine joie s’infiltrer dans mon cœur mort. C’était en 2008. Les époques avaient passé aussi sûrement que les saisons. J’avais 189 ans d’existence. Et c’est là qu’il revint. Toujours aussi magnifique que du temps de notre romance. Son teint pâle, la perfection de ses traits que mes yeux à présent exercés discernaient parfaitement depuis la fenêtre de la bibliothèque. Quelques secondes plus tard, j’aperçus une deuxième silhouette. Qui était cette fille ? Etait-elle l’une des nôtres ? Que faisait-elle en compagnie d’Ezekiel ? Ils avaient l’air de bien se connaître, et même plus que cela. Alors ma crainte s’était réalisée. Il avait trouvé quelqu’un d’autre. Et moi dans tout ça ? Il m’avait oubliée… Malgré tout je ne laissais rien paraître et allais les accueillir comme je le devais. En mon for intérieur, je trouvais que c’était un comble. Cette petite péronnelle savait-elle seulement chez qui elle se trouvait ? Après analyse de la situation… je ne trouvais pas plus mal qu’elle loge dans ma demeure. J’aurais ainsi un œil permanent sur elle. Et puis, quelque chose me disait qu’elle ne serait pas difficile à manipuler. J’allais peut-être bien m’amuser finalement. | |
| | | Winnifred M. Fitzerald « enthusiastic admin » like a virgin
Nombre de messages : 358 — ancienne école : Poudlard — facultés : être l'amie d'un lycan ? lionne et patata
Pensine — humeur: enthousiaste — âge: vingt ans — métier: serveuse aux trois balais
| Sujet: Re: Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | Dim 5 Avr - 11:52 | |
| Wahouu, vraiment très belle présentation. C'est exactement comme ça que j'imaginais Ele', alors bravo. Je te souhaite donc une bienvenue parmi nous en tant que joueuse. A la moindre question, n'hésite pas.
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| Sujet: Re: Once upon a time... and forever ; eleanor dorkins | TERMINEE | | |
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