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 Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre

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MessageSujet: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:15

    Il y a des jours où l'on regrette de s'être levé.

    Prenez la journée de Luanne par exemple. Tout avait plutôt bien commencé. Elle s'était levée, et à la fenêtre, du soleil. Une aubaine pour elle qui avait un long cours de botanique qui l'attendait. L'air restait frais, mais pas de quoi se les geler totalement. C'est donc le cours léger que la jeune fille était descendus à la grande salle. Pour se renverser du jus de citrouille sur sa chemise blanche. Le monde est peuplée de gens maladroit. Et d'hiboux maladroits également. Lu prenait son petit déjeuner en discutant gaiement, et ne faisait donc pas attention aux arrivée d'hiboux qui circulaient partout dans la grande salle. Et son voisin venait de recevoir un paquet des plus conséquents, transportés par un hibou assez petit. Et le pauvre animal, exténué par tant de travail, tomba dans l'assiette de la jeune fille, éclaboussant son jus de citrouille. Prenons donc pitié pour la chemise et le hibou.

    Luanne s'était essuyé comme elle l'avait pu, mais c'est avec une tâche orange sur sa chemise qu'elle du partir en courant pour son cours de sortilèges, où elle arrivas tout de même en retard. S'excusant auprès du professeur, elle regagna rapidement une place et tenta de sortir ses affaires le plus rapidement possible. Et c'est là que survint la deuxième catastrophe de la journée. Quand on va vite on ne fait pas vraiment attention. Et c'est bientôt une énorme tache d'encre qui s'étala sur son parchemin. A croire que la poisse s'accumulait sur elle. Et pour couronner le tout, lorsqu'elle leva la tête, à la fenêtre on pouvait très bien voir la pluie qui tombait à gros torrent. Luanne perdit alors tout espoir pour cette journée.

    A l'heure du repas, elle se méfia de tout ceux qui bougeaient autour d'elle, et mangeait avec précaution. Mais cela ne l'empêcha pas de manquer de s'étrangler en buvant de l'eau. Puis vint le cours de botanique. La pluie avait cessé, mais tout était trempé autour d'elle. Alors ce dut avec joie que Luanne vit que le cours allait avoir lieu sous les serres. Le sol était mouillé, mais du haut de leur tabouret, les élèves ne risquaient pas l'eau. C'est donc avec soulagement que Luanne posa ses fesses sur le tabouret sec. Tabouret qu'elle manqua de quelques centimètres. Et c'est par terre, sur le sol humide que l'on retrouva la pauvre Lu. Et c'est rouge comme une pivoine qu'elle suivit le cours.

    Et maintenant c'est fatiguée qu'elle retournait à la salle commune, appréhendant la prochaine poisse. A croire que quelqu'un lui avait jeté un sort. Et c'est quand elle commença à monter les escaliers qu'un nouvelle poisse survint. Son sac se déchira et toute ses affaires tombèrent au sol. Sur le point de craquer, Luanne préféra ne pas se mettre à hurler, et s'agenouilla pour ramasser ses affaires.
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeDim 4 Jan - 21:23

    Contrairement à Luanne, Carol Sullivan n'avait pas eu une journée pleine de "poisse". Enfin, pas plus que d'habitude. Rappellons-le, Carol est un maladroit né, un gaucher légendaire, un roi de la maladresse. Et comme la plus part des journées qu'il passait à Poudlard, il enchaînait les exploits où il prouvait qu'il n'était pas connu pour sa maladresse pour rien, celle-ci n'en fit pas exception.
    Le preuve, le jeune homme se réveilla en retard, mélangea de mauvais aliments en cours de potions, et se découvrit une amitié pour les crottes de chouette, à la volière.

    Mais Carol n'était pas du genre à baisser les bras si facilement (bon, si, un peu), surtout qu'au bout d'un moment, les maladresses, on s'y fait. S'il était comme ça, il fallait l'accepter. Et puis au moins il avait une raison d'aborder les jolies filles, prétextant un besoin d'aide. Oui, pauvre Carol, il faut l'aider, vous comprenez. et puis, avec un sourire en coin, et une grande gentillesse, tout passe.

    C'était un peu comme ça qu'il avait osé aborder Luanne, son actuelle petite-amie. Sauf que cette fois-ci, il avait réellement besoin d'aide à cette époque, et qu'il devait être amoureux de la belle depuis son entrée en deuxième année. Il l'avait déjà remarqué, mais là, wah. Sa douceur, ses cheveux dorés, son sourire, et son petit grain de beauté, près du nez, tout lui avait plus. Mais ce n'est que trois ans après qu'il osa réellement l'aborder. Et depuis, il l'aimait toujours.

    D'ailleurs, au moment où nous allons croiser Carol, il pensait à Luanne, descendant presque un peu trop lentement les escaliers du château. Et ce n'est qu'arrivé qu'au Hall qu'il s'aperçut qu'il n'était pas du tout au bon endroit. Des yeux, il balaya le hall et vit Luann faire tomber son sac (ou plutôt vit le contenu du sac de Luanne se vida sur le sol).
    Un sourire en coin, il admirait la jolie tache orangée sur le chemisier de Luanne, tout en s'approchant. A la mine désespérée de celle-ci, il jugea préférable de ne pas la taquiner. Il s'approcha donc, et s'agenouillant à son tour, un sourire plein de tendresse dessiné sur ses lèvres .
    « Bonjour toi. Tu es sûr que ça va ? »
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeDim 4 Jan - 22:31

Non, ça n’allait pas… Et Luanne avait envie de hurler. Les pertes de la journée s’élevaient à un chemisier, un parchemin, ses fesses et un sac. Un peu trop pour elle. Et là, maintenant que Carol osait lui demander comment ça allait elle avait envie de lui crier dessus. Bah quoi, ça se voyait non que ça allait pas. Alors c’est dans l’intention de dire ce qu’elle pensait que Luanne releva la tête. Pour tomber sur un regard compatissant et plein d’amour. Comment pouvait-elle lui en vouloir à lui. Elle l’aimait bien trop pour ça. Alors au lieu de laisser sa rage prendre le dessus, c’est tout autre chose qui venait. Un truc liquide qui roule sur les joues.

« Nan ça va pas vraiment. »

Elle avait prit une toute petite voix, sa phrase avait été presque un murmure. Elle s’assit sur les marches, tenant dans ses mains quelques parchemins et plumes qu’elle avait pu ramasser. Elle respira un bon coup en fermant les yeux. Puis elle les rouvrit, essuya rapidement le peu de larmes qui avaient pu couler et sourit à son petit ami. Au moins lui serait son rayon de soleil de la journée. Et puis, là elle l’avait près d’elle. Alors autant profité de sa présence pour passer le seul moment bien de la journée. Du moment que la poisse ne s’abattait pas de nouveau sur elle.

« J’ai une journée assez mouvementée. Je crois que j’aurais pas du quitter mon lit ce matin. Et c’est pas mon chemisier qui diras le contraire. » Dit-elle en montrant la magnifique tâche orange qui s’étalait.

Elle posa les affaires qu’elle avait ramassé sur les marches et attrapa son sac. La fermeture avait cédé. Il faut dire qu’elle se trimballait ce pauvre sac depuis des années. Mais elle l’aimait bien, malgré les efforts perpétuels de sa mère pour le remplacer. Elle passa sa main pour la fermeture béante, le montrant à Carol.

« Je suppose que lui aussi… »


Le sac rejoignit les parchemins sur la marche au dessus. Luanne se rapprocha un peu de son petit ami et posa sa tête sur son épaule. Fermant de nouveau les yeux, elle inspira profondément. Oui, Carol était le petit rayon de soleil de sa triste journée. Il était bon de pouvoir se poser comme ça, quelques instants. Sans n'avoir rien d'autre que de se blottir contre la personne que l'on aime. Même si à cet instant une peur planait toujours, comme un épée de Damoclès au dessus de la tête de la jeune fille. Quel allait être la prochaine catastrophe? Luanne regardait du coin de l'œil Carol, priant intérieurement qu'il n'en soit pas la victime. Son petit ami était déjà assez victime de ses propre maladresses. Pas la peine de rajouter celles de la blonde. Elle renifla.


« C'est moi ou tu sens le hibou? »
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeJeu 8 Jan - 16:08

    A croire que Carol ne disait jamais ce qu'il fallait, car quand Luanne releva les yeux, il vit un éclair de colère, qui se changea soudain en une sorte de désespoir, principalement visible par les quelques gouttes qui s'échappèrent des yeux de sa bien aimée. Carol haussa les sourcils, inquiet. Jamais il n'avait vu Luanne comme ça, ni lui répondre avec une si triste voix. Elle qui était si pétillante, il fallait vraiment que cette journée ai été horrible pour la rendre comme ça.
    Le jeune garçon regardait Luanne, attentif au moindre de ses mots. Pour une fois, il savait pertinemment que ce n'était pas le moment de déconner. Pourtant, il ne put s'empêcher d'ajouter quelques mots, au risque de mettre la pouffsouffle encore plus en colère.

    « Tu sais, il est très bien ton chemisier. Enfin, c'est sur que sans, tu serais mieux. Mais belle comme tu es, tu va lancer la prochaine mode. et puis, je t'aime quand même. »
    Cependant, pour le sac, il était vrai que là, c'était problématique... Carol savait que ce sac, elle l'avait depuis des années. Pendant un repas, il avait même dessiné un coeur complètement caché par les plis de ce fameux sac, à l'insu de Luanne, qui ne savait peut-être toujours pas que la preuve de l'amour que Carol lui vouait, se trouvait là, sous son nez.

    Le jeune pouffsouffle regarda alors le sac, pleins de souvenirs en tête, et un large sourire aux lèvres.
    « C'est vrai que ton sac... Je t'aurais bien proposé de le réparer par un quelconque sortilège, mais je pense pas que ne plus avoir de sac du tout te plaise. Mais ça serait peut-être l'occasion de le changer... non? »
    Carol regarda Luanne, inquiet, attendant le verdict fatal. Changer de sac, il savait bien que la jeune fille ne le voudrait pas. Il la connaissait presque sur le bout des doigts.

    Mais au lieu d'attendre un peu plus la réponse, il accueilli volontiers la tête de sa petite amie sur son épaule. Carol esquissa un sourire qui se voulait rassurant, et attrapa simplement la main libre de Luanne. Elle sentait bon, Luanne. Elle sentait le soleil, Luanne. Ce qui n'était pas vraiment le cas du sixième année, ce que Luanne s'empressa de remarquer, à la suite d'un léger reniflement. Carol éclata alors d'un rire faussement joyeux.

    « Ahem. Je t'aurais volontiers dit que ce n'était que ton imagination qui te joue des tours mais... non. J'ai fait ami ami avec les excréments de ces sympathiques oiseaux. Et là, si tu veux savoir, je suis bien content de ne pas avoir de hibou, parce qu'il aurait sûrement tout pris sur le bec. »
    Carol plissa les yeux, lançant un regard noir à la porte (n'ayant pas un pauvre hibou sous les yeux).
    « Et je n'ai malheureusement eu le temps d'aller me doucher... Ce que je regrette, parce que maintenant que tu es là, je me sens vraiment... sale. Je me demande comment tu peux oser sortir avec la preuve vivante que les crottes de hiboux ne sentent pas franchement bon. Toi qui es si belle, si géniale, si... toi. Tu sais, je t'aime. Et des fois je me demande comment ça marche entre nous, tellement je ne suis pas à la hauteur sur certains points. »
    Il avait dit tout ça tout d'abord sur un ton presque théâtrale, tel un acteur dans un opéra sentimental. Puis, sa voix s'est posée, sous le poids de la vérité qu'il ressentait. Carol jeta un coup d'oeil inquiet à Luanne, serrant un peu plus fort sa main. 3615 séquence émotions je vous écoute.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeJeu 8 Jan - 18:34

Et voilà que le pauvre Carol ne savait plus quoi dire. Lu’ se rendit compte qu’elle devait vraiment avoir une sale tête pour que le jeune homme soit ainsi désorienter. Tellement perdu qu’il lui dit que son chemisier n’était pas si mal. Et puis lancer une mode? Mais au moins ses paroles avaient un effet réconfortant sur la pouffsouffle. Elle eut un sourire. L’un des rares vrai sourire de sa journée. Gardant toujours sa tête bien posée sur son épaule, Luanne regarda son vieux sac. C’est vrai qu’elle pourrait le réparé par un sortilège. Mais, Est-ce que ce dernier ne craquerait pas encore? La jeune fille se voyait mal devoir le réparé toutes les semaines. Et ramasser toutes ses affaires aussi. Mais il y tenait à ce sac.

« C’est vrai qu’en changer serait sans doute mieux. Mais… »

Conservatrice? Pas vraiment, seulement avec certaines affaires. Par exemple, la première poupée qu’elle avait eu. Elle la gardait toujours précieusement chez elle, à la maison. Elle l’avait amené lors de sa première année ici. Mais les élèves plus vieux ont de sacrés manies. Qui consiste par exemple à se moquer des plus jeunes. La poupée, nommée Clémentine, n’avait donc pas fait long feu à Poudlard et avait regagné la maison. Et puis Luanne savait que sa sœur en profitait par la lui piquer de temps en temps. Bref, tout ça pour dire que Luanne tenait à certains objets en particulier. Et ce sac en faisait partie. Pourquoi? Elle ne saurait trop l’expliquer mais c’était comme ça. Il avait une valeur sentimentale.

Luanne regarda Carol. Il cherchait à être rassurant et ça marchait. Même s’il sentait la crotte de hibou. D’ailleurs l’explication ne tarda pas. Elle eut un petit rire. Apparemment la poisse ne s’était pas abattue que sur elle. Et, malgré l’odeur, Luanne garda sa tête posée sur son petit ami. Elle-même n’avait elle pas renversée du jus de citrouille sur son chemisier? Et puis tombée sur le sol humide de la serre est légèrement salissant également… Luanne se contente donc de rire lorsqu’il lui raconta son histoire avec les hiboux. Et avant même qu’elle ne put faire un commentaire le jeune homme avait repris la parole. Elle l’écouta attentivement, fixant leur mains unis.

Le premier réflexe de Luanne fut l’émotion. Oui Luanne était une fille très rancunière et particulièrement fofolle. Mais elle n’en resta pas moins une fille. Et une fille, lorsque la personne qu’elle aime entends une tel déclaration ne peux reste de marbre. Même si elle est la fille la plus dénuée de sentiment du monde. Alors oui, Luanne était émue. Puis vint le deuxième réflexe. Luanne releva la tête et embrassa Carol. Après de tel parole, c’était bien méritée. Puis enfin, le troisième réflexe, la colère. Elle le regarda alors droit dans les yeux.


« Monsieur Sullivan, vous avez intérêt à m’écoutez attentivement. »

Oui bon, ce n’est pas une véritable colère, mais quand même.
Les traints de la jeune fille s’adoucir. Elle posa alors sa deuxième main sur celle de Carol, et la caressa du bout des doigts.

« Premièrement, tu n’es pas le seule à être sale. Je te rappelle que j’ai une énorme tache de jus de citrouille, je dois avoir le derrière trempé d’être tombé par terre, et si tu regardes attentivement mes mains tu trouveras très certainement des tâches d’encres un peu partout. Et deuxièmement, je t’interdis de dire que tu n’es pas à la hauteur. Déjà parce que c’est à moi d’en juger. Et aussi, que à l’instant présent, si l’un de nous ne mérite pas l’autre, c’est moi. »

Luanne planta son regard dans celui de Carol, et prit un ton bien plus doux. Elle prit une légère inspiration et reprit.

« Regardes, n’importe qui en me voyant dans un état pareil serait partie en courant. Et pourtant toi tu es restée et tu cherches même à me calmer. Ce que tu arrives parfaitement à faire d’ailleurs. Je peux t’assurer que très peu de gens en sont capable. Je suis très chiante dans mon genre. »

Oui, il manque un petite quelque chose à cette longue tirade. Luanne approcha son visage de celui de Carol et y déposa un nouveau baiser. Elle s’éloigna un peu, posant son front sur celui de Carol.

« Je t’aime. »

Oui, là c’est complet.
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeJeu 15 Jan - 21:34

    Carol avait sans doute légèrement abusé, laissant son inconscient et son pauvre petit être se manifester. Mais quand Luanne lui répondit, avec conviction s'il vous plaît, il ne pu s'empêcher de sentir son coeur battre sans doute comme jamais il n'avait battu pour elle. Même dans des situations dramatico-emotico-ridicul..o?, la pouffsouffle gardait un sang froid, et une assurance inouï. Elle était incroyablement mature, sa Luanne. Mature, et aussi toujours avec les petits mots qui rassurent, mais qui fond rire. Enfin, vous l'avez compris, Carol était amoureux.

    A chaque contacte qui avait lieu entre les deux tourtereaux, l'échine de Carol était parcourue de frissons. Pas qu'il ne faisait froid (même s'il fallait l'avouer, les courants d'air qui passaient ici et là étaient la cause de nombreux rhumes), mais seulement que le petit Sixième année était du genre très sensible, côté toucher. Et quand c'était sa bien aimée qui provoquait les contacts, ça allait de plus belle. Le duvet fin mais pas absent qui recouvrait les bras musclés de Carol se redressaient alors, provoquant comme une sensation de froid extérieur, et de chaleur intérieure. Alors la caresse au niveau des doigts du jeune Pouffsouffle, ou le simple fait d'effleurer la peau de Luanne provoquait chez lui une irrévocable sensation de bonheur, qui avait le don de ne partir qu'au bout d'un très très long moment.

    Répondant aux baisers de Luanne avec bonheur, Carol regardait avec attention cette dernière. Qu'elle était belle, quand elle était emportée dans ses monologues pleins de sincérité. Un sourire aux lèvres, il était soudain empreint d'une émotion telle que les larmes lui serraient presque venues aux yeux. Ne sachant alors que répondre, il resta quelques micro-secondes encore silencieux, juste encore un peu. Le front posé contre celui de Luanne, il regardait les yeux d'un bleu intense de cette dernière. Carol aurait sans doute tout donné (ou presque, pas la carte du m... rien du tout, oubliez) pour oublier qu'il n'avait pas cours dans les cinq minutes qui suivaient, et pour rester là, encore longtemps.

    « Là je me dis qu'on est quand même le plus beau couple que Poudlard est connu. James Potter et Lily Evans ? De la gnognote. attends, tu a une très jolie tâche de couleur orangée sur ton chemisier, et moi, je sens le hibou..
    Carol sourit de plus belle, les yeux brillants et rieurs.
    « Tant que j'y suis. Moi aussi, je t'aime. »
    Le pouffsouffle déposa alors un baiser tendre sur les lèvres de Luanne, puis recula. Et puis non, déposa à nouveau ses lèvres sur celles de sa tendre, et recommença encore une fois. Et encore une fois, juste pour la route qu'il ne voulait pas commencer de si tôt.
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeVen 23 Jan - 17:51

[désolée pour le retard T_T]

Luanne n’avait, pour rien au monde, envie de bouger de là. Que demandez de mieux que de rester dans les bras de son petit ami, quand vous avez eu une journée des plus catastrophique? Et miracle, Luanne avait même le sourire aux lèvres. Elle appréciait la compagnie de Carol et se sentait vraiment bien avec lui. Surtout s’il se mettait à les comparer à Lily et James Potter. Il faut dire que chez les filles, ce couple a toujours fait figure de romantisme. Un peu comme Roméo et Juliette chez les moldus. Quoique Lily et James se sont fait tués et ne se sont pas suicidés… Mais de là à dire que sa tache orange de jus de citrouille et les vêtements de Carol qui sentaient le hibou avaient quelque chose à voir avec le fait qu’il soit un super couple?! Bon, ils sont assortis dans leur maladresse. C’était toujours ça.

« C’est sur, encore mieux! »

Et elle lui fit un magnifique sourire, rieuse et de bien meilleure humeur. Puis le pouffsouffle lui re-dit (pour la troisième fois depuis le début de la conversation c’est ça?!) qu’il aimait. Et avant que la jeune fille puisse ouvrir la bouche, il pressa ses lèvres contre les siennes, et encore et encore. Luanne, amusée et touchée par la tendresse de son petit ami lui rendit ses baisers. De toute manière, pourquoi refusée tant d’affection? Elle avait le droit de savourer ce moment non?! Apparemment non, à en juger par les gloussements qu’elle entendait autour d’eux. Des filles de deuxième et troisième année émettaient des petits bruits, mélange de joie et de rire, un genre de gloussement par forcément sympa à entendre. Luanne s’écarta alors à contre cœur des baisers de Carol avec un soupir à fendre l’âme.

« Et voilà qu’on a droit à des spectateurs. On devrait peut-être trouver un endroit avec moins de passage non?! »

Luanne avait bien conscience que rester dans les escaliers comme ça ne ferait qu’attirer les regards. Mais Luanne ne se sentait pas encore prête à descendre de son petit nuage. Elle avait besoin de se retrouver dans les bras de son petit ami, au calme, sans personne pour venir glousser derrière, voir pire. Bah oui, un prof pourrait décider de passer par ici. Et pour une préfète qui est sensé montrer les exemples. Oh, puis qu’ils aillent au diable. Elle voulait passer de moments tendre avec son petit ami et ce n’était pas eux qui allaient l’en en empêcher. Luanne se pencha à nouveau vers Carol et lui donna un long baiser. Interrompus par des sifflements. Après les filles, voici les garçons. Finalement, le petit couple ne pouvait pas avoir une minute à lui. Luanne eut un regard en direction de ses affaires et de son sac déchiré.

« Et si tu m’aidais à porter tout ça au dortoir. Après on pourras se poser quelque part dans la salle commune. Il y auras toujours moins de mouvement et d’enquiquineur qu’ici… »

C’est sur il y aurait toujours du monde mais moins. Si quelqu‘un venait les embêter chez les pouffsouffle ce serait très certainement Williams. Mais Luanne savait lui faire peur quand elle le voulait, les amoureux pourraient donc avoir une relative paix.
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitimeDim 1 Fév - 0:29

    « Et voilà qu’on a droit à des spectateurs. On devrait peut-être trouver un endroit avec moins de passage non?! »
    Carol fronça les sourcils. Pas à cause de Luanne, non, mais à cause de ce qu'elle venait de dire. Le pouffsouffle ne s'était aperçu des jeunes filles filles qui les regardait. Après tout, il y avait de quoi, et Carol n'était pas du genre timide, même avec Luanne. Mais cette curiosité était selon lui plutôt malsaine. Comment pouvait-on aimer regarder les couples ? A moi d'être complètement frappée et fleure bleue, ou d'être masochiste en regardant des couples quand on ne l'est pas, ce n'était pas une des activités les plus passionnantes ou intéressantes.
    Pour sa propre expérience, Carol avait toujours évité de près ou de loin les couples quand lui même n'était pas dans cette situation. Le fait de se rappeler de sa solitude n'était pas des plus heureux, et ça, beaucoup de gens le vivent aussi. Alors Le jeune garçon compris le geste de recul de Luanne, et ne protesta que de par un petit grognement, accompagnée d'une moue boudeuse.

    Mais Carol regretta ce petit grognement, car Luanne sembla provoquer un virement de situation, l'embrassant à nouveau. Décidément, elle le surprendrait toujours. Mais il n'allait pas protester une nouvelle fois, ça non. Quoique... Carol ravala en quelques sortes ses pensées, au sens du sifflement de garçons.
    Cette fois, s'en était trop. Même s'il avait déjà lui aussi fait ça, être dans la situation inverse fit monter en lui une exaspération inouïe, qui se traduisit par un long soupire.

    Réfléchissant à la question et à la proposition émise par Luanne à laquelle il n'avait encore répondu, Carol se décida, un sourire satisfait aux lèvres. Derechef, le jeune garçon s'empara des affaires de sa bien aimée, tel le serviteur de sa Dame. Ouais, super romantique tout ça.

    « Luanne Annabelle Carols... je pense que vous avez raison. Direction salle commune pouffsoufflienne ! »
    S'emparant de l'épaule de Luanne, il l'entraîna à l'endroit calme, près des cuisines.
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MessageSujet: Re: Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre   Retour au bercail, du moins comme on peut {Libre Icon_minitime

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