Alice - Hymne à la beauté [terminé]

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Chapitre II - Le film de sa vie.

Les onze ans, l'âge clef pour un sorcier. Alice l'avait attendu depuis tellement de temps. La fête pour son anniversaire fut somptueuse naturellement. La plupart des enfants de sang purs étaient présents. Elle n'en connaissait pas la plupart mais elle comptait bien se familiariser avec eux. Après tout, elle se retrouverait avec certains d'entre eux en première année dans quelques mois.

Alice avait passé la journée à se préparer. Elle avait son elfe personnel et celle ci l'avait coiffée et habillée. Bien sur, ce n'était pas nécessaire. Après tout, elle était naturellement incroyablement belle mais elle voulait vraiment faire sensation. Ce devait être une journée très spéciale pour elle. Elle souhaitait s'en souvenir toute sa vie. On n'a pas tous les jours onze ans. Et surtout, on a pas droit à une baguette magique tous les jours. La baguette, elle l'attendait avec tellement d'impatience. Elle n'avait plus jamais osé en reparler depuis sa colère. La punition de son père l'avait marqué plus qu'elle ne l'avouerait. Son père, David, c'était la personne qu'elle admirait le plus. Elle voulait devenir comme ça plus tard. Elle n'arrêtait pas de s'imaginer dans le futur. Elle se voyait encore plus belle qu'aujourd'hui avec un magnifique homme à son bras et célèbre dans le monde sorcier. Non, elle n'était pas stupide. En tant qu'héritière des Hopkins, elle pourrait tout avoir, elle le savait. Mais, elle voulait la gloire. Tout le monde devait connaitre son nom, la complimenter. Voilà ce qu'Alice voulait.

Elle regardait par la fenêtre. Les invités ne tarderaient pas à arriver. La demoiselle contempla un instant le parc. Tout avait été installé sur ses conseils. De grandes tables couvertes d'une nappe blanche trônaient fièrement au milieu du jardin. De superbes orchidées de couleur égayaient les tables. Rien n'avait été laissé au hasard. Quand elle fut sure que tout était réellement comme elle le rêvait, elle se détourna et se posta devant le miroir. Elle portait une robe rose pastel ceinturée par un nœud en organza à la taille. Ses cheveux avaient été savamment coiffés, elle se trouvait belle. Elle sourit un instant à son reflet. Dans ses yeux dansaient les images de son entrée dans le jardin. Elle se voyait passer les deux grandes portes du salon, s'arrêtant un instant sur le porche, regardant la foule qui l'admirait. Elle sourirait et descendrait ensuite gracieusement les escaliers au bras d'un garçon bien habillé. Oui, c'est comme cela que ça devait se passer. Tout irait bien. Elle était heureuse. Bientôt, elle serait à poudlard. Bientôt, elle serait véritablement une sorcière.

Elle inspira profondément. C’était son rôle, c’était sa fête. Ce serait son conte de fée. Elle était la princesse bien habillée, louée. Son reflet lui renvoyait ce qu’elle voulait voir. Elle était sure d’elle, souriante. Les gens applaudissaient. Oui, elle était une Hopkins et elle fêtait ses onze ans devant des inconnus mais devant une foule venue uniquement pour elle.

On frappa à sa porte et elle lança un entrez d’une voix sure. Elle aperçut dans le miroir son elfe qui s’inclinait.

- La maîtresse vous fait dire que les invités arrivent, miss.

- Je rejoins mes parents dans un instant.

Sur une dernière courbette, l’elfe disparu et elle se retrouva à nouveau seule. Elle ne put s’empêcher de regarder à nouveau par la fenêtre pour apercevoir effectivement des gens discutant dans le parc près de la fontaine. Elle se détourna alors, le sourire aux lèvres. C’était son entrée cette fois. Elle n’allait quand même pas la rater.

En descendant les escaliers, elle se prépara mentalement. Dans sa tête, son scénario défilait sans cesse. Elle s’approcha de la porte du salon et vit son père se tourner vers elle. Il attrapa sa main et descendit le parvis. Alice ne put empêcher un éclair de colère de danser dans ses yeux. C’était le moment ou ils devaient se retourner et l’applaudir. Ou se croyaient-ils donc ? Elle tapa du pied agacée et sa mère se tourna vers eux.

- Oh ma chérie, tu es superbe…

Cette phrase suffit à sortir les invités de leur torpeur et ils applaudirent alors la petite. La blonde retrouva instantanément le sourire. Voilà comment cela devait se passer. Elle releva le menton et avança au bras de son père jusqu’à la table centrale. En chemin, elle salua les adultes qui la complimentèrent sur sa tenue, son âge, sa beauté. Oui, c’était ça qu’elle aimait. C’était son film, c’était sa vie. C’était juste une vie d’enfant normale avec un destin hors du commun…

Tout le reste de la fête se passa exactement comme elle l’imaginait. Elle souffla ses bougies, elle déballa la pile de cadeaux qu’on lui avait offert. L’adolescente sourit en découvrant son corbeau. Elle embrassa joyeusement son père. Il savait toujours comment lui faire plaisir.

- Vraiment, je ne comprends pas pourquoi ton père a pris cet animal. Un hibou aurait été tellement plus…

- Commun, termina d’un ton impérieux la jeune fille.

Sa mère n’était pas comme eux. Elle était tellement coincée parfois. Les règles sont faites pour être contournées, si son père lui avait appris quelque chose qu’elle n’oublierait pas, c’était ça. Tout était juste parfait. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, c’est bien connu, un hibou déposa une enveloppe sur la table en face d’elle. En la retournant, elle contempla le sceau rouge de l’école de magie Poudlard. Toutes les têtes se tournèrent vers elle silencieuses. Pour la première fois, elle souhaita être seule avec sa famille. Et si c’était pour dire qu’elle n’était pas acceptée ? Et si, elle n’avait aucun pouvoir magique ? Et si… Et si elle l’ouvrait ?

- Ouvre la, pressa sa mère.

Alice retint de justesse une remarque. Ce n’était pas le moment de se donner en spectacle. Elle déchira d’une main légèrement tremblante l’enveloppe et sortit le parchemin. En lisant les quelques mots, son visage s’éclaira.

- Je suis admise à Poudlard, déclara t-elle d'une voix suffisante.

Comme si ce n’était pas déjà une évidence, Alice… Les silhouettes applaudirent bruyamment et elle fit à nouveau face aux félicitations de rigueur. Elle répondit avec un grand sourire. C’était une fête parfaite vraiment. Que rêver de plus en cet instant ?

De la suite, Alice se rappelle d'un tourbillon. Les mois précédant Poudlard sont passés à une vitesse folle. Le moment le plus magique avant l'entrée au collège resta son doute le moment ou elle alla chercher sa baguette. Ce matin là, Alice se levait pour prendre son petit déjeuner. Et elle eut l'agréable surprise de trouver son père à table. Généralement, il partait travailler tôt et elle était ravie de passer un peu de temps avec lui.

- Vous ne travaillez pas père ?

- Non Alice, aujourd'hui, j'ai pris ma journée. Je voulais absolument t'accompagner au chemin de Traverse.

En entendant ses mots, les yeux yeux de la blondinette s'illuminèrent. Alors, elle allait enfin avoir sa baguette ? C'était le moment tant attendu. Elle prit sur elle pour ne pas trop montrer sa joie. Après tout, en tant que sang pur, aller faire des courses ne devrait pas l'exciter autant. Le petite déjeuner fut le plus long qu'elle n'ait jamais vécu. Elle n'arrêtait pas de bouger ses pieds sous la table. Elle avait tellement hâte d'y être. Ce ne fut visiblement pas au gout de tout le monde.

- Voulez-vous bien arrêter de gigoter ?

- Pardon, maman. Puis-je être excusée ?

- Va. Je t'attends dans le hall dans 20 minutes.

Elle sourit froidement à son père et sortit. Alice pouvait passer d'une émotion à une autre en une seconde. Elle était assez instable. La blonde s'était toujours cru mieux que les autres. D'ailleurs, elle l'était. Elle avait la beauté, l'intelligence. Car il en fallait pour pouvoir manipuler habillement tous ceux qui pouvaient lui être utile. Le pire était que seuls les plus fins s'en rendaient compte. Autrement dit très peu. Elle alla se promener dans le jardin. Il faisait chaud en cette matinée de Juillet. Alice ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle était chanceuse d'être née pendant les vacances et pendant la chaleur. Fêter son anniversaire en hiver devait être mortellement ennuyeux. Elle alla s'asseoir sur le bord de la fontaine et laissa sa main errer sur la surface lisse de l'eau. Qu'allait-elle avoir comme baguette ? Cette sortie était le signe que son entrée au collège se rapprochait lentement. Elle était tellement impatience d'apprendre la magie. Cela serait une nouvelle aventure. Depuis le moment qu'elle voulait enfin se sentir puissante. C'était une qualité en plus à ajouter à la longue liste de ses talents.

Elle rentra peu après, juste à temps pour partir. Elle attrapa le bras de David et transplana. Ils arrivèrent devant les briques de pierre de l’entrée. Elle regarda son père les toucher et le passage se forma. Elle eut une moue méprisante en voyant les quelques badauds présents, pour le moins inférieurs à elle.

- Si tu veux bien, nous allons acheter ta baguette en premier. Ensuite, les livres et accessoires scolaires et pour finir, tes uniformes.

Elle attrapa son bras, et ils finirent par s’arrêter devant une devanture un peu délabrée, Olivander. Dans la rue, la plupart des passants n'avaient pas quittés des yeux cette petite blondinette, lumineuse et égocentrique. Quel était donc ce vieux magasin délabré ? Enfin, son père était-il inconscient ? Ses yeux bleus lancèrent des éclairs au moment ou elle du mettre le pied dans cette vieille boutique. En entrant, elle eut la chair de poule. C’était un endroit un peu mystérieux, un peu poussiéreux. Elle n’aimait pas perdre le contrôle. Ce n'était pas du tout dans son caractère.

- Bonjour, jeune fille. Je vous attendais.

- Vraiment ?

Sa réplique donna immédiatement le ton et l'homme se dépêcha de se mettre au travail.
Il prit des mesures de son bras et ensuite lui présenta des baguettes. Elle ne sut pas combien elle en essaya mais elle finit cependant par trouver une baguette qui l’acceptait. C’est soulagée qu’elle ressortit. Cet homme était vraiment effrayant. Il semblait connaitre de lourds secrets sur la nature humaine. Le reste du shopping se passa très bien. Avoir son père pour elle seule était super. D’habitude, elle passait son temps au manoir avec sa mère et David rentrait tard. Elle le voyait donc rarement. Un moment de complicité père-fille était donc le bienvenu avant de partir pour plusieurs mois d’exil.

Les mois défilèrent rapidement et le 31 Aout, elle pénétrait dans la gare King Cross à Londres. Le Poudlard express lui apparu comme un intrus dans son film personnel. Elle allait devoir côtoyer d’autres personnes. Elle espérait retrouver certains des enfants qu’elle voyait parfois aux bals. Après avoir dit au revoir à ses parents, les yeux glacials, elle monta dans le train et réussi à se trouver un compartiment libre. Elle allait pouvoir être au calme, tant mieux. Elle sortit un livre de potions de son sac et l’ouvrit à la page qu’elle avait marquée. En entendant la porte s’ouvrir quelques minutes plus tard, elle tourna une tête agacée vers le nouvel arrivant avant de rester bouche bée. Devant elle, se trouvait un jeune garçon l’air très timide. Elle détourna la tête, l’ignorant ostensiblement. Ce qui signifiait dans son langage qu’elle l’acceptait dans son compartiment si il se taisait. Le voyage fut très silencieux. Chacun était plongé dans un livre jusqu’à l’arrivée en gare. C’est uniquement au moment de se séparer qu’elle entendit son prénom.

- Je suis Mike.

- Sang pur ?

- Oui.

- Alice Hopkins.

Ils se serrèrent la main et se retrouvèrent finalement dans le même bateau et entrèrent côte à côte dans la Grande salle. Dans quelques instants, ses prochaines années seraient scellées. La maison dans laquelle elle irait déterminerait ses amis, son futur. Elle écouta les noms s’égrener un à un jusqu’à ce que Hopkins soit enfin appelé. Elle s’avança d’un pas hautain vers le tabouret et on lui posa le choixpeau sur la tête.

- Oh une Hopkins ! Ta lignée est tournée vers Serpentard. Et de toute façon, avec ton caractère, c'est juste une évidence. Rusée, des idées bien arrêtés, déterminée, ambitieuse et tu aimes tout contrôler.

L'impatience commençait réellement de la guetter mais finalement il cria Serpentard, déclenchant de bruyants murmures dans l'assemblée. Comme si ils étaient surpris... Alice se releva et s’avança en souriant, satisfaite, vers sa nouvelle maison. Ses parents allaient être fiers d’elle, elle le jurait.

Alice avait passé ses sept années à Poudlard. Beaucoup de choses s'étaient passées en 7 ans, elle avait aussi beaucoup muri. Aujourd'hui, la jeune fille reprenait le Poudlard express et rentrait chez elle. C'était sa dernière journée au château. La question de son avenir ne s'était pas posée pour ses parents. Mais la jolie blonde avait un plan en tête. Elle avait été un modèle pour ses camarades serpentards, préfète en chef et excellente élève dans toutes les matières, on l'admirait. Le fait qu'elle se soit épanouie et ait encore gagné en beauté durant les années avait également pesé son poids dans la balance. A 18 ans, Alice était encore plus jolie qu'avant. De grands yeux marrons stupéfiaient les personnes qui croisaient son regard. Sa chevelure blonde platine lui donnait un air ingénu démenti par la dureté de ses yeux. Si on la disait frêle et fragile à cause de son poids léger, elle n'en demeurait pas moins redoutable. Alice s'était toujours mesurée aux garçons dans sa scolarité et elle ne comptait que sur une main les défaites qui en avaient résulté. Oui, elle avait réussi à gagner l'admiration de ses paires en reniant son destin tout tracé. Mais aujourd'hui, elle retournait chez elle. La blonde savait très bien que ses parents n'allaient pas bien prendre la nouvelle. Elle n'en avait jamais parlé ouvertement jusque là. Cela lui faudrait certainement d'être déshéritée mais tant pis. Elle était leur unique enfant et ils devraient l'accepter.


Marchant le long du lac ou paraissaient la plupart des élèves, profitant une dernière fois de l’ambiance si particulière du château, la serpentard réfléchissait. Le résultat de ses ASPIC serait déterminant dans son plan et elle appréhendait cela. Que ferait-elle si ses résultats ne suivaient pas ses ambitions ? Bien sur, jusqu’à présent, la jeune femme n’avait jamais réellement eu à s’en plaindre mais on était jamais à l’abri d’une erreur. Depuis sa première année, la miss était tombée amoureuse de l’art délicat et fascinant des potions. Elle avait immédiatement brillé dans la matière au point d’en épater son professeur pourtant avare de compliments. Et finalement, elle l’avait ébloui dans un tout autre domaine… Alice obtenait toujours ce qu’elle désirait. Elle l’avait prouvé à plus d’une reprise. Oh oui, si ses parents savaient que la merveilleuse et brillante enfant qu’ils avaient élevé s'était émancipée à ce point là.

En parlant de son enseignant, Mr Wilber, il faisait également parti de son plan. D’une part, elle ne doutait pas que l’annonce de sa relation avec lui ferait son petit effet mais John envisageait également de faire de la recherche. Pour elle, ça ne signifiait qu’une chose, son poste de prof de potions serait bientôt libre. Elle savait très bien qu’il serait honoré de la prendre comme assistante pour qu’elle reprenne le flambeau dès qu’elle serait apte. Après tout, n’avait-il pas dit lui-même qu’il n’avait jamais eu une élève aussi douée ? Alice avait toujours appris très vite. Maintenant, restait à manipuler avec talent ses parents et sa destinée serait tracée. Elle retourna vers le château prendre sa valise. C’était l’heure de vérité.

Dès qu’elle mis les pieds à la gare de Londres, elle transplana vers son manoir. La blonde ne doutait pas que ses parents n’allaient pas se déplacer pour l’attendre, se mêlant à la foule. Elle remonta l’allée du manoir, sa malle flottait gracieusement derrière elle. La petite fille avait changé depuis qu’elle était partie. Poudlard l’avait changé en bien. Elle s’était écartée de l’influence de sa famille. Sa famille qui voulait toujours tout contrôler. Sa tante essayait de vivre ses rêves à travers elle, maintenant, elle réalisait comment cette dernière l’avait manipulé mais elle ne lui en voulait pas car leurs intérêts se rejoignaient sur beaucoup de points. Ensuite, sa mère qui serait certainement sa meilleure alliée si elle la manœuvrait correctement et enfin venait son père. L’homme qui avait été son modèle pendant toute sa scolarité, celui qu’elle voulait impressionner. La disgrâce serait la pire à ses yeux. Franchissant le hall silencieux, elle appela son elfe qui s’occupa de ses affaires et se dirigea vers le salon. Le regard noir qu’elle reçut en pénétrant dans la pièce lui indiqua que ses intentions avaient été percées à jour.

- Asseyez-vous jeune fille.

Elle lui obéit pour mieux le surprendre en suite. Ses yeux bruns brillaient d’une détermination sans faille, une flamme courrait dans son corps nerveux et elle savait que quoiqu’il arrive, elle ferait ce qu’elle voulait. Son coffre à Gringott était plein et peut importait qu’elle hérite ou non de la fortune colossale de ses parents.

- Avant que vous ne parliez père, sachez que j’ai décidé de devenir l’apprentie de mon professeur de potions. Je compte reprendre son poste quand il décidera de faire de la recherche.

- Il en est absolument hors de question. Si je t’ai convoquée, c’est pour t’annoncer ton mariage prochain avec Georges Hall. C‘est un très bon parti et il saura te dompter.

La blonde éclata d’un rire froid et cynique. Comment avait-elle pu être aussi aveugle ? Elle se vengerait bientôt de tous. Ils paieraient cet affront. Bientôt elle serait tout ce qui les effraient.

- Je refuse ce mariage arrangé. A vrai dire, si je vous dit ça c’est parce que ma décision est prise et rien ni personne, ne me fera changer d’avis. Déshéritez moi si vous le souhaitez, je m’en moque.

- Tu es sure de toi, Alice ? Tu refuses un mariage, une situation pour une vie commune ?

- Comprenez moi père, je n’ai jamais été le genre de personne à me marier et encore moins à vouloir des enfants. Je suis désolée si votre fille vous déçoit mais c’est comme ça.

- Je ne ferai rien pour sauvegarder les apparences. Tu seras officiellement libre de tes choix s’ils n’entachent pas la réputation de notre famille. Par contre, je refuse de te voir professeur. Tu entreras au ministère. Après tout, tu pourras étudier les potions là-bas également. C'est le seul compromis valable.

- Très bien, répondit-elle de mauvaise foi.

Voilà maintenant un an qu'elle avait quitté Poudlard et un an qu'elle avait intégré le ministère. Elle s'était installée à Pré au lard voulant échapper à la manipulation qu'exerçait son père. Finalement, la vie de chercheur lui plaisait. Et elle ne regrettait pas du tout d'avoir refusé ce mariage arrangé. Bien sur, c'était une première mais le scandale avait été étouffé avec toute l'habileté des grandes familles. Sauf que depuis quelques temps des choses étranges se passaient dans les ruelles du petit village sorcier. Qu'est ce que c'était encore que cette histoire ?

(et de) cinq; joue le jeu

pseudo, prénom : Poison Ivy
âge : 19 ans
avatar : Emma Watson
code du reglement : « ok » par winnie
comment avez vous connu le forum ? Par AE
un commentaire ? J'aime beaucoup le fait de centrer l'intrigue sur Pré au lard.

Fiche très claire et facile à lire, j'aime beaucoup ta façon d'écrire
Ton personnage est lui aussi interessant. Raaaah ça fait du bien de voir Emma en quelqu'un d'autre qu'une gentille fille simple, et en ancienne serpentard qui plus est.
Je n'ai rien à redire (:

- validée -