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| .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ | |
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Winnifred M. Fitzerald « enthusiastic admin » like a virgin
Nombre de messages : 358 — ancienne école : Poudlard — facultés : être l'amie d'un lycan ? lionne et patata
Pensine — humeur: enthousiaste — âge: vingt ans — métier: serveuse aux trois balais
| Sujet: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Ven 26 Déc - 0:57 | |
| (c) stock_icons @ LJ community | «L'homme est de feu, la femme d'étoupe,
le diable arrive et souffle. »
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Dimanche 4 Janvier 2039 Dehors, il faisait extrêmement froid, et hors-mis quelques élèves courageux, tout le monde était bien blottis au chaud, dans l'immense château qu'était Poudlard. Certains s'étaient réfugiés dans la bibliothèque, d'autres étaient bien logés auprès de la cheminée de leurs maisons respectives. D'autres encore s'étaient installés dans la Grande Salle, prêts à réviser les cours qui commenceraient dès le lendemain. Mais certains, beaucoup plus rares, étaient partis dans des pièces uniques, où peu de gens pouvaient aller. Ces gens là, Nymphadora Cross en faisait partie.
Elle étouffait, s'empêchait presque elle-même de respirer. Ses cheveux volaient autour d'elle, avec grâce et volupté, son coeur battait la chamade, comme s'il allait sortir de sa poitrine. La gorge de Nymphadora la brûlait, la suppliant de faire un effort, d'arrêter ce calvaire. Les poumons de la jeune fille ne supportant plus l'absence d'air provoquèrent en elle un instinct dit «de survie». Remontant le plus vite possible de l'eau chaude dans laquelle elle était, Nymphadora retrouva enfin l'air frais. Aussitôt sa tête sortie, la jeune fille suffoqua, manquant de s'étrangler, puis repris son souffle petit à petit, observant la grande baignoire dans laquelle elle se trouvait, les eaux colorées qui sortaient d'une multitude de robinets en acier, les bulles de savons qui venaient cacher la presque nudité de la jeune Serdaigle. Par presque nudité, j'entends par là un maillot de bain. Oui, il vaut mieux prendre les devant, on ne sait jamais.
Seule, dans un silence presque complet, Nymphadora Alaïs se trouvait comme vous l'avez compris dans les bains réservés aux Préfets. une salle immense, avec un bain qu'on pourrait qualifier de la même manière. Par divers sorts sans doute, le fond était presque introuvable, tellement il était profond, une fois rempli d'eau. Nymphadora posa sa tête contre le bord de la baignoire, et regarda le plafond, lui aussi étonnamment haut. La jeune fille repoussa une mèche de cheveux mouillée qui était venue se coller contre son oeil droit, et soupira. Elle avait passé une journée à essayer de faire la loi à des serpentards de premières années, d'organiser la rentrée qui s'annonçait pour le lendemain, et à accueillir les derniers arrivant. Autant dire que ce n'était pas toujours marrant, d'être préfète-en-chef. Heureusement qu'elle partageait ce rôle avec quelqu'un d'autre. Enfin, il faut voir ce quelqu'un d'autre. Non pas qu'il n'exécutait pas ses tâches, non. Juste le fait qu'il était lui agaçait horriblement Nymphadora. Le simple fait de devoir le voir à chaque annonce, à chaque événement, et de manière obligatoire donnait à la jeune fille des vertiges. pas des vertiges, non. Des vertiges de fascination, d'attirance, qu'elle ne pouvait expliquer.
Dans un silence complet, Nymphadora qui avait à présent reprit un souffle tout à fait normal replongea sa tête dans l'eau chaude. Elle adorait ça, rester des heures sous l'eau. ce qu'elle aimait moins, c'était les doigts fripés qu'elle retrouvait à la sortie du bain. Mais à vrai dire, c'était peu problématique, puisqu'elle pouvait y remédier par simple envie. Sereine, et n'ayant plus aucune pensées qui faisait référence à des problèmes, la jeune fille se sentait absolument bien, dans l'eau. aussi bien que ses cheveux devenaient peu à peu et complètement spontanément bleus. Bleus ciel, précisément. Un bleu sans nuage, un bleu apaisant. Mais le plaisir ne dura pas, car un cliquetis retentit dans la pièce, et la porte s'ouvrit. Seulement, une fois dans l'eau, on entend guère plus que si l'on vous avait jeté le sortilège de Muffliato. Manquant à nouveau d'air, Nymphadora remonta à la surface, respirant tout l'air qu'il lui était possible. Le visage trempé, elle attrapa sa serviette sèche, non loin d'elle. Elle la passa sur son visage, et la reposa, là où elle était initialement placée. Mais un sentiment étrange emplie Nymphadora : le sentiment d'être observée, ce qui était tout à fait véridique. La jeune fille poussa un cri strident, et ses cheveux virèrent du bleu au rouge. Rouge de honte, ou de colère, peut-être. Adonis. Il était là, en face d'elle, tout à fait calme, comme d'habitude.
« Toi ? Mais... mais qu'est ce que tu fais là ?! Mais me regarda pas comme ça ! »
Dernière édition par Nymphadora A. Cross le Dim 18 Jan - 21:55, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Ven 26 Déc - 3:22 | |
| Adonis était un peu comme cette musique au rythme saccadée, qu’il avait trouvé dernièrement. Elle n’était plus toute jeune, mais ne lui en plaisait pas moins. Les paroles importaient peu, c’était vraiment les voix féminines et l’atmosphère qu’il appréciait tant. C’était un style un peu spécial, un brin original, qu’il n’aurait su décrire avec précision. Tout ce qui important, était qu’il aimait cela. Elle semblait cacher tant de choses cette mélodie, tant de choses qu’il ne découvrirait sans doute jamais. C’était peut-être mieux ainsi d’ailleurs : chacun, et chaque chose même, il le soupçonnait, avait ses petits secrets. Bref, ce jour s’annonçait frais. Il l’avait senti, comme tous les autres serpentards, dès le matin. Il fallait bien avouez que leurs dortoirs étaient foutûment mal placé, et que cela se ressentait cruellement en hiver. Paraît que le froid endurci, ça, il n’en doutait pas, mais il aimerait tout aussi bien passer le reste de sa vie sous une autre forme que celle d’un glaçon ambulant. Bien heureusement, il pouvait toujours se consoler en sachant que les cours reprenaient dès le lendemain, et qu’il y aurait de nouveaux des couloirs emplis de premières années à chahuter. Mh, à la réflexion, première année voir davantage. Il n’était pas très regardant de ce côté-là : quand il s’agissait d’allez se moquer de son monde, il n’hésitait pas. Car après tout, son statut et sa personne elle-même avait toujours eu quelque chose d’intimidant. La réussite sans doute, se reflétait dans toute son attitude.
Mais cette journée là n’avait rien eu de particulièrement drôle. C’est qu’il se les gelait, et que rien ne semblait vouloir arranger son humeur. S’occuper des derniers arrivants lui avait pris quelques heures, et il avait pu avec plaisir s’adonner à un de ses passe-temps favoris : martyriser ses semblables. Toutefois, une fois la pagaille du retour dissipée, il s’était de nouveau retrouvé sans savoir que faire. Pour la première fois depuis des mois, il n’avait pas franchement envie de se retrouver entouré de sa cours d’admirateurs. Non, il avait juste envie d’un peu de tranquillité, avant la cohue et la surcharge de travail qui l’attendrait à la rentrée. Adonis avait potassé une heure ou deux ses bouquins, avant de finalement trouver la solution lumineuse : la salle de bain des préfets. Cette pièce était un des privilèges de sa position qu’il préférait. Elle était toujours quasiment déserte, et on ne pouvait que s’y sentir parfaitement bien. Il avait donc préparé avec soin serviettes et autres petites affaires personnelles, avant de sortir de ses sous-sols et de rejoindre les étages supérieurs. La salle de bain lui apparut enfin, et il en goûtait déjà les délices en ouvrant la porte. Mais alors qu’il refermait après son passage, un bruit d’eau le fit se figer, et il soupira de déception. Il ne serait apparemment pas seul. Mais avec un peu de chance, son « colocataire » ne serait pas un de ces préfets pet secs désagréables et…
Il se figea de nouveau. Une silhouette, manifestement féminine, venait d’émerger de la gigantesque baignoire, et alors qu’il reconnaissait la jeune femme qui se tenait là, un sourire en coin naquit sur ses lèvres. Voilà qui promettait d’amener un peu plus d’amusement à sa journée. Mais bien qu’elle ne le vit pas tout de suite, il n’eut pas le temps de l’observer à loisir que déjà, ses cheveux viraient au rouge. Il eut une grimace significative lorsqu’elle poussa un cri strident, et il leva les yeux au ciel lorsqu’elle sembla enfin se calmer. Adonis fit quelques pas vers le bassin, et ce faisant, vers la préfète.
« Ce que je fais là ? Mais… je te suis à la trace, bien sûr ! » Dit-il avant de jeter sa serviette à la figure de la jeune fille. « Je venais prendre un bain figure-toi. » Fit-il en laissant s’échapper un sourire amusé. Ce faisant, il plongea une main dans l’eau chaude du bain, eut une moue appréciative, avant de reculer de quelques pas, histoire d’ôter ses vêtements en toute tranquillité. Il n’allait certainement pas se priver du bain dont il rêvait depuis des heures, sous prétexte qu’elle s’y trouvait déjà et puis… il jeta un coup d’œil discret dans sa direction, avant de sourire de nouveau. Ca n’allait certainement pas être si désagréable. Alors qu’il ne lui restait plus qu’un simple maillot de bain ((ahaha xD déçue, je sais)), il entra dans la baignoire et s’immergea quelques secondes avant de réapparaître et de s’essuyer contre les rebords du bassin, l’air profondément satisfait.
« Et puis, je te regarde comme je le veux. Ce n’est pas comme s’il y avait quelque chose à voir de toute façon… » lança-t-il finalement, avant de lui sourire avec toute la mesquinerie dont il était capable. |
| | | Winnifred M. Fitzerald « enthusiastic admin » like a virgin
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| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Lun 29 Déc - 21:57 | |
| Il y a sans doute quelques nuits, Nymphadora aurait tué pour pouvoir se retrouver dans celle situation. Mais, maintenant qu'elle y étais, c'était beaucoup, beaucoup moins drôle. Surtout quand Adonis était totalement égal à lui même, ce que la jeune fille n'avait absolument pas désiré. Elle se retrouvait dans le même bain que lui, dans l'incapacité de sortir un seul mot. c'était un peu ça, son problème : ne pas savoir ouvrir sa bouche quand il le fallait. En fait, c'était surtout avec lui, mais ça, c'est un autre détail.
Presque bouche bée, Nymphadora regardait Adonis qui pensait selon-elle complètement différemment d'elle. Ouais, aucune pudeur ce gars là, se disait-elle, de façon tellement répétitive que s'en était louche. Il rentrait, comme ça, tout à fait naturellement, sans doute se poser de question. Alors que notre petite Serdaigle, elle, se posait mille et une question, dont une revenait souvent ; comment, mais comment avait-il fait bon rentrer, bon sang ?! Elle était pourtant certaine d'avoir fermée la porte, derrière elle. Elle avait même jeté un sortilège, sur la poignée. Ensuite, elle s'était déshabillée, et s'était glissée dans ce bain, déjà prêt. Elle avait fermé la porte. C'était sur. Ou alors, elle se trompait complètement, et ce qu'elle croyait être la vérité était bel et bien réel, mais datait d'il y a deux semaines... Mais Nymphadora payait maintenant son erreur, et Adonis était bel et bien rentré dans la pièce.
La serviette lancée sur le visage de la préfète fit monter un peu plus la colère qu'il y avait en elle. Pourtant, elle sentait super bon, sa serviette. Nymphadora la jeta sur le rebord, plus bouillante que jamais. Désormais, les pointes de la jeune filles bouclaient de façon peu naturelle, comme si la colère déclenchait en elle le même processus qui amenait le maïs à devenir pop-corn. Pourtant presque sonnée, elle laissa Adonis rentrer dans "son" bain. elle mourrait d'envie de lui jeter des insultes à la figures, mais elle n'y arrivait pas. Son petit air satisfait rendait Nymphadora folle. De rage, ou d'autre chose d'un peu moins définissable.
« Et puis, je te regarde comme je le veux. Ce n’est pas comme s’il y avait quelque chose à voir de toute façon… » La jeune fille croisa les bras, par pudeur et par... par rien du tout, elle était simplement et bonnement vexée. Il fallait forcément qu'elle soit fascinée par ce truc, qui ne la regardait que pour la rembarrer. Mais son petit, sourire, son joli petit sourire la détendit. Il n'y avait là aucune raison à cette détente, mais quelque part, il n'y avait pas de quoi s'énerver. Bon, en fait si, mais Nymphadora savait complètement qu'il était inutile de sa part de le faire, sachant qu'elle n'y arriverait pas. Au lieu de ça, elle essaya tant bien que mal de changer de sujet, un sourire mesquin, mais qui sonnait implacablement faux, dessiné sur ses lèvres. « Au fait, depuis quand tu te laves ? C'est peut-être moi, mais ton odeur de sale serpent égoïste a toujours laissé à désirer. »
- Spoiler:
Alors là pour le coup... C'est caca boudin tout plein u_u
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Mar 30 Déc - 2:02 | |
| - Spoiler:
Ne dis pas cela, c'est parfait pour moi (;
Aurait-il tué pour se retrouver dans ce genre de situation ? Qui plus est, avec Nymphadora Alaïs Cross précisément ? Non, certainement pas. Et même sous la torture la plus féroce, il n’aurait jamais pu se résoudre à dire le contraire. Non parce-qu’au plus profond de lui-même, il ne trouvait pas cela franchement désagréable. Il n’avait pas eu le temps de voir grand-chose mais… s’il ne pouvait s’empêcher d’être mesquin, il n’en pensait évidemment pas moins. Oui, parce-qu’il y avait quelque chose à voir précisément, sur cette jeune fille. Quelque chose qui lui plaisait réellement, et qu’en même temps, il s’efforçait d’ignorer. Car Adonis n’avait rien d’une personne sentimentale ou pire, romantique, et les rencontres du Destin, il n’y croyait pas. Fasciné, intrigué, il ne voulait pas ressentir ce genre de chose. C’est lui au contraire, qui se devait d’exciter toutes les curiosités, lui et encore lui, qui devait s’accaparer le maximum d’attention. Il ne s’accordait pas le droit d’être, ne serait-ce qu’un peu, attiré par une tierce personne. Et comble de l’horreur, qu’il le veuille ou non, c’était un sentiment encore inexpérimenté jusque là, qui l’habitait dès que la serdaigle était dans les parages. Et ce depuis un moment déjà. Peut-être bien depuis ce jour où il avait ri d’elle dans le train. Ou peut-être même avant, qui sait… Il releva soudain la tête, comme pris en flagrant délit de pensées impures. Il poussa un profond soupir et baissa les yeux, tout en ayant une conscience aigue de la proximité de la jeune femme. Néanmoins, ce qu’elle trouva à répliquer à sa précédente remarque lui fit de nouveau lever son regard sur elle, et un fin sourire réapparu sur ses lèvres.
« Et bien, je penserai à changer de savon si ce n’est que ça. » laissa-t-il échapper tout en lui jetant un regard où se mêlait amusement et peut-être une pointe de vexation. C’est qu’elle sortait les griffes la demoiselle, et bien, elle n’allait pas le regretter, qu’elle en soit certaine. Posant ses coudes sur le rebord du bassin, il s’adossa plus à son aise, en fixant son regard sur Nymphadora. Il n’y a rien de plus inconfortable qu’un regard qui pèse sur vous et il était bien décidé à ne pas la quitter des yeux, quoiqu’elle fasse. Un sourire amusé lui barrait le visage, et une lueur mesquine semblait s’être installée dans ses yeux clairs et sombres à la fois.
« Oh, mais mince alors. Je suppose que ta remarque était censée me blesser ? C’est raté on dirait… je peux faire semblant, tu sais, histoire que tu ne perdes pas toute ta fierté d’un seul coup. » Souffla-t-il doucement, avant de s’écarter brusquement du bord pour se rapprocher du milieu du bassin. Une fois sur place, il se tourna de nouveau vers la jeune fille, la couvant de nouveau du regard. C’était un jeu d’apparence entre eux. Tous les regards, les sourires, les gestes comptaient. C’était au plus fort, au plus mesquin. Sans doute un jour finiraient-ils par s’entailler profondément, par laisser une plaie béante dans la fierté de l’autre. Mais pour le moment, toutes leurs piques n’étaient que de simples égratignures et encore. A vrai dire, il ignorait ce que la jeune fille pensait lorsqu’elle lui faisait face. Ressentait-elle cette… étrange fascination ? Il baissa soudain les yeux, les couvrant de ses paupières. Non. Non non non. Il n’y avait aucune fascination. Rien d’autre que cette envie de nuire. S’il la supportait avec difficulté, c’était parce-qu’elle n’était qu’arrogance et fierté. Elle lui ressemblait bien trop sur ce point. Oui, voilà pourquoi il ne l’aimait pas. Ce n’était pas parce-qu’elle semblait juste… parfaite, ni parce-qu’elle avait de très beaux yeux ou qu’elle semblait être sur la même longueur d’ondes que lui. RAAH. Il plongea soudain, aspergeant les alentours, pour ne réapparaître que quelques minutes après, face à Nymphadora, à qui il dédia un charmant sourire. Adonis ne pouvait décemment pas penser comme cela. Il n’aimait pas cette fille, point. Chercher des raisons à cela était inutile. Oui, complètement inutile.
Il se déplaça avec légèreté jusqu’au bord du bassin, tout en restant proche de la jeune femme, et une fois installé, se mit par lui envoyer de petites gerbes d’eau à intervalle régulier, et sans interruption. Un sourire particulièrement amusé trônait de nouveau sur ses lèvres.
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| | | Winnifred M. Fitzerald « enthusiastic admin » like a virgin
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| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Mar 30 Déc - 22:14 | |
| Nymphadora, accoudée à la baignoire, mais toujours aussi tendue regardait Adonis avec attention. Il semblait comme être perdu dans ses pensées, menant un combat intérieur. Intriguée, la jeune Cross haussa un sourcil, presque amusée. Le serpentard releva la tête, soudain conscient du regard que la jeune fille lui portait, et Nymphadora sursauta presque. Quand Adonis reposa son regard sur elle, ses joues prirent un ton rosé, qu'elle n'avait jamais eu jusqu'alors . Elle se sentait presque coupable de le regarder de la sorte, et d'avoir des pensées qu'elle n'avait jamais eu jusque là. Nymphadora ne savait pas que Adonis, pensait presque la même chose qu'elle, et elle aurait pu jurer qu'elle pensait le contraire.
La jeune fille n'avait rien trouvé d'autre à dire qu'une remarque minable sur l'odeur d'Adonis. Pitoyable, vraiment pitoyable. Le pire, c'est qu'elle avait dit ça sans réfléchir, et maintenant, la guerre, elle l'aurait plus encore. Mais à la réponse d'Adonis, et au regard qui lui prêta, Nymphadora était presque satisfaite. Bon, finalement, elle avait réussi à le vexer. Un point partout. Ah, l'arbitre siffle, les yeux de la jeune fille s'écarquillent, désabusés. Finalement, elle n'a pas du tout réussi à l'avoir, le garçon. Il a de la ressource. La jeune Serdaigle lança un regard noir (et là, ce n'est plus une métaphore ou je ne sais qu'elle je ne sais plus quoi. Ses yeux noisettes devinrent plus noir que noir, ..) ne sortant pas un seul mot. A la place, elle se mordillait violemment la lèvre inférieur. C'était son truc, quand elle ne s'avait pas quoi dire, et qu'elle se savait en position de faiblesse, c'était sa lèvre qui prenait. Le nez et al gorge piquait Nymphadora, qui elle, ne faiblissait pas. Les larmes lui montaient aux yeux, mais non, elle faisait comme si de rien était, dessinant un sourire un peu forcé au coin de ses lèvres. « Je te trouve vraiment gentil, d'un coup. Notre Adonis s'attendrissait-il ? Merde, faites quelque chose! »
Contrairement à Adonis, Nymphadora ne bougeait pas, elle n'y arrivait absolument pas. Profiter de son bain? Quelle idée ! C'était pas comme si Adonis lui plaisait, ou qu'elle l'aimait bien. Pas comme si il lui disait des mots gentils, ou qu'elle était complètement fascinée par ce garçon, étrangement... Etrangement rien du tout, non mais ! Juste au moment ou elle commençait à se perdre dans ses divagations interdites, elle fut éclaboussée, suite au plongeon inattendu de son camarade de baignade. Elle eu à peine le temps de s'essuyer (avec la serviette d'Adonis, sinon c'est pas drôle) qu'il réapparu, tout sourire devant elle. Ne pouvant détacher son regard de lui, elle le poussa légèrement, les sourcils relevés, qui signifiaient «pousse toi de là, c'est pas avec ton beau sourire si... enfin, tu m'auras pas, quoi»
Le garçon était désormais à une distance raisonnable de la préfète-en-chef. Pas si raisonnable que ça, selon Nymphadora, qui pensait que là distance entre eux deux était dangereusement trop courte. Recevant les petites gerbes d'Adonis, elle jugea que non, la distance n'était vraiment pas raisonnable. la jeune fille leva les yeux au ciel, tout en soupirant comme sans doute elle ne l'avait jamais fait. Il trouvait ça drôle ? Oui, sûrement. Perdant toute patience, Nymphadora regarda Adonis, un large sourire innocent et généreux aux lèvres. Elle pris une longue inspiration, et se jeta contre toute attente sur Adonis, l'enfonçant allègrement dans l'eau. Non, c'était vraiment trop, son sourire parfaitement satisfait sur ses lèvres. Puisqu'un jeu s'était installé, autant le continuer. Un point partout, cette fois. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Dim 4 Jan - 17:31 | |
| A sa remarque, il n’eut autre chose qu’un de ces sourires taquins dont il avait le secret. Vous savez, ce genre de sourire insupportable, qui vous disent tout sauf que vous êtes quelqu’un de brillant. Ceux qui rabaissent, qui blessent. Certes, Adonis était injuste avec elle : mais qu’y pouvait-il ? Il était ainsi avec la plupart de ceux qui l’entouraient, et pourquoi en aurait-il été autrement avec Nymphadora ? Et d’ailleurs, il ne comprenait même pas pourquoi il se posait la question. Pourquoi parfois, il ressentait comme une pointe de remord à la chercher de cette façon. Car il fallait bien l’avouer, il n’était peut-être pas aussi méchant avec les autres. Et il savait pertinemment pourquoi. Et c’était bien cela justement, qui le poussait à allez de plus en plus loin avec elle. Il avait de plus en plus de mal à gérer haine et… cet autre sentiment, qu’il ne savait pas encore nommer. Qu’il ne voulait surtout pas nommer. Adonis n’était pas aveugle, il avait bien vu cette expression sur son visage, qui la montrait au bord des larmes. Et quelque part, il s’en voulu, d’être la cause d’une telle réaction. Mais il n’y pouvait rien, il ne pouvait décemment pas se montrer plus gentil, plus agréable. Il en allait de sa fierté, de son statut, de ce qu’il avait toujours penser être. Non, il ne s’attendrissait pas. Il ne s’attendrirait jamais, qu’elle oublie bien vite ce genre d’idée.
Ce qu’elle fit visiblement très vite, puisqu’il avait à peine réapparu devant elle, que la jeune fille le repoussait non sans brusquerie. Il ne craignait pas grand-chose du petit gabarit de Nymphadora, mais le geste en lui-même avait quelque chose de particulièrement vexant. Qu’elle ne s’étonne pas ensuite, s’il allait de plus en plus loin. C’est que mine de rien, elle était une des seules à le pousser ainsi. Comme s’il avait besoin de se prouver quelque chose en la cherchant de cette façon : et peut-être était-ce le cas finalement. Se prouver que cette fascination, cette curiosité à l’égard de la serdaigle n’était rien d’autre que l’excitation d’un défi à relever. Oui, rien d’autre que cela. Que ça n’aurait aucune incidence sur sa vie, que la côtoyer ne faisait rien de plus que l’amuser. Et il s’était souvent dit que s’il avait besoin de se prouver une telle chose c’était, qu’au fond, il était persuadé qu’il y avait bien autre chose… mais quoi ? Réellement, il l’ignorait. Juste elle, qui un jour l’avait poussé à lui adresser quelques paroles sans grande gentillesse. Et le temps passant, ce besoin impérieux de se montrer le plus rustre possible avec elle. Juste pour voir ses réactions, juste pour s’en amuser. Juste pour… être avec elle ? Non. Jamais, certainement pas. Mais il ne pouvait pas nier l’envie, parfois, qu’il avait eu de la voir. Ou simplement cette sorte de plaisir qu’il avait eu à la regarder de loin. C’était simple, et effrayant. Il n’avait rien vu venir, rien vu évoluer et à présent, il refusait tout en bloc, préférant souffrir et faire souffrir tout son entourage avec, plutôt que d’accepter un tel sentiment.
Les petites gerbes d’eau qu’il lui lançait n’avaient rien de bien agressives. Peut-être, qui sait, avait-il quelque part l’envie de se faire pardonner de toutes ses paroles précédentes. Mais loin de lui l’idée d’avouer une telle chose. Néanmoins, il n’avait pas prévu l’assaut de la jeune femme, et lorsqu’il se retrouva soudain la tête sous l’eau, il ne comprit absolument pas comment il avait pu se retrouver dans une telle situation. C’est sans doute pour cela qu’il se retrouva bientôt à court d’air, incapable de réaliser qu’elle s’était jetée sur lui et qu’il se retrouvait là… mais bref, ses idées s’emmêlait et il allait bientôt toucher le fond, dans tous les sens du terme, s’il ne remontait pas immédiatement. Nymphadora était un poids plume, et elle devait se douter qu’elle aurait du mal à le retenir longtemps sous l’eau. Agrippant la jeune femme, il sortit brusquement la tête de l’eau, et baissa la tête, prenant le temps de retrouver un rythme de respiration correcte, après la frayeur qu’elle lui avait donné. Dans ses yeux, brillaient quelques lueurs de panique. Ce que beaucoup de monde ignorait, c’est qu’il n’avait jamais su très bien nager, et que même s’il ne l’avouait que très difficilement, il avait toujours eu peur de l’eau. C’est en poussant un dernier soupir, qu’il s’aperçu qu’il n’avait toujours pas lâché la jeune femme. Et par le Chemin de Traverse, on peut dire qu’il s’était bien accroché : il la retenait en effet fermement par la taille. Adonis ne pu réprimer une expression de profonde gêne, et relâcha bien vite la bleue et argent, avant de s’éloigner lui-même. Sans doute n’avait-elle pas remarqué son trouble… qu’il pourrait tout aussi bien mettre sur le compte de la surprise qu’elle lui avait faîte. Oui, elle n’aurait rien remarqué.
« Ma vengeance sera terrible. » dit-il finalement, sans pour autant regarder la jeune femme. Il savait pertinemment que ses joues devaient être d’un rouge inopportun. Il tentait pourtant d’assurer sa voix, et lorsqu’il pu enfin trouver le courage de se retourner, il avait retrouvé son petit sourire satisfait, quoiqu’un peu moins assuré qu’au début de leur « discussion ». |
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| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Mer 7 Jan - 22:01 | |
| Nymphadora se mordit la lèvre. Elle n'aurait pas du enfoncer Adonis dans l'eau. Non, elle n'aurait vraiment pas du faire ça. C'est à l'instant où le jeune homme était remonté, une once de panique dans les yeux que Nymphadora avait commencé à éprouver du remords. Ce n'est qu'une fois les longues secondes silencieuses de l'absence aquatique d'Adonis terminées que la jeune fille avait commencé à se dire qu'elle n'aurait pas dû.
La serdaigle voyait bien qu'Adonis était comme effrayé... oui, c'est ça, effrayé d'avoir été ainsi "noyé", mais elle ne comprenait pas pourquoi il s'était ainsi accroché à elle, aussi fort, aussi intensément. Et Nymphadora comprenait encore moins pourquoi ce simple geste dû à une frayeur dont elle n'avait conscience lui provoquait autant de sensations. De frayeur, au début. Et puis, finalement, elle était bien là, même si le simple fait qu'il retire ses mains de sa taille signifiait pour qu'Adonis éprouvait une gêne. Nymphadora frissonna, silencieuse.
Aux yeux de Nymphadora, Adonis était sur un véritable piédestal doré, et ce bien qu'elle ne l'avouera sans doute jamais. Il était un peu tout ce que la jeune fille admirait, mais détestait à la fois, tout ce qu'elle ne serait sans doute jamais. Alors quand elle vit dans les yeux du serpentard une lueur de faiblesse, elle en fut que déstabilisée. Elle avait du rêver, cet éclair de frayeur n'avait pas existé, comment Adonis pouvait-il avait eu peur ? Et de quoi? La surprise ? Oui, ça devait être ça, la surprise. Jugeant que dans ce cas, elle avait comme gagné, Nymphadora esquissa un sourire, qu'elle n'arriva pas à empêcher d'être rassurant.
La petite préfète hocha la tête, aux paroles d'Adonis, qui malgré son sourire quelque peu narquois semblait toujours déstabilisé. Malgré les remords, elle était intensément fière de ce qu'elle avait fait. Et pourtant, la gorge nouée, elle ne pouvait s'arrêter de penser qu'elle avait fait quelque chose de travers, alors qu'elle n'avait accompli qu'un geste presque enfantin, un geste qui pour la plus part des gens n'est qu'un jeu, quand vient l'été. Mais pour adonis, cela semblait être bien plus qu'un excès de colère, ou un geste faussement courageux, tenant de l'amusement. Nymphadora se dégagea du bord, peut-être pour la première fois depuis qu'Adonis était rentré dans le bain, regardant intensément le serpentard, ennemi de toujours, dont les joues étaient rougeâtres, dues à la colère, selon la jeune fille. Ce dernier ne regardait pas son interlocutrice, qui elle ne cherchait que ses yeux, que son regard.
L'atmosphère était devenue petit à petit grave, et tendue. Hors mis les cliquetis de l'eau, depuis la dernière phrase d'Adonis plus aucun son ne se faisait entendre. Nymphadora rompit ce silence pesant. Pleine d'intentions rassurantes, et d'une vérité accablante, la jeune fille murmura quelques mots d'une voix rocailleuse, pleine d'émotion, avant de s'enfoncer dans l'eau, regardant toujours aussi intensément Adonis.
« Tu sais, je n'attends que ça. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Jeu 8 Jan - 22:46 | |
| A peine retourné, il ne parvenait toujours pas à retrouver l’attitude sereine qu’il avait peu de temps auparavant. Il ne l’aurait jamais avoué, mais il voyait encore l’eau s’ouvrir sous lui et l’engloutir à jamais. Il mourrait sans doute très lentement, ses poumons se remplieraient doucement d’eau et… il frissonna et recula de quelques pas, jusqu’à ce que son dos heurte les rebords du bassin. Là, il n’eut d’autre choix que de rester immobile, retenant même son souffle. Pourquoi ne parvenait-il pas à retrouver son calme ? Il releva lentement les yeux vers la jeune femme, sans qu’ils aient encore prononcé le moindre mot. Etait-ce vraiment à cause de l’eau qu’il se retrouvait dans un tel état ? Sa peau le brûlait encore au souvenir du contact de Nymphadora, et s’il se détestait à nouveau pour cela, pour cette sorte de plaisir qu’il avait ressenti, pour ce désir qui l’habitait encore, il ne pouvait refouler aucune de ces deux sensations. Il le voulait pourtant si fort ! Alors pourquoi, pourquoi ? Mâchoires serrées, il se mit un peu plus à son aise, bien qu’en cet instant, sous le regard attentif de la serdaigle, cela relevait quasiment de l’impossible. Et par toutes les baguettes du monde, s’il s’était attendu à une réponse pareille de la jeune fille quant à se précédente provocation… il la vit s’enfoncer un peu plus dans l’eau, sans perdre son expression de perplexité intense. Et voilà qu’elle le troublait une nouvelle fois par cette réponse sans queue ni tête. Elle n’attendait que cela ? Ne lui demandait-elle pas simplement de lui ficher la paix quelques minutes auparavant ? Les rôles ne se seraient-ils pas inversés sans qu’il s’en aperçoive ?
Adonis soupira, et lui jeta un regard suspicieux, avant de quitter les rebords de la gigantesque baignoire. Il rejoint en quelques pas la jeune femme, et se laissa à son tour glisser dans l’eau chaude, pas trop cependant, histoire de ne pas affoler une nouvelle fois son cœur et sa raison. Sans un mot, il fit le tour de Nymphadora, l’effleurant presque mais ne la touchant jamais. Cette envie de la toucher, intense et brûlante, ne le quittait pas et pourtant, il ne cédait pas une fois à la tentation. Il n’en avait pas le droit, il n’aimait pas du tout cela. Ses précédentes conquêtes n’avaient jamais soulevé chez lui un tel intérêt. Il appréciait d’être populaire, de plaire aux filles, mais certainement pas de tomber sous leurs charmes. Et malgré toutes ses précautions, il ne parvenait jamais à la chasser de ses pensées. Elle.
« Petite inconsciente, n'as-tu pas encore appris à quel point mes vengeances pouvaient être terrible ? » murmura-t-il doucement à son oreille, après s’être penché sur elle. Il avait retrouvé ce sourire coquin, à la fois charmeur et profondément moqueur. Ce sourire qui ne pouvait que plaire, invariablement. Peut-être était-ce la proximité de la jeune femme qui le troublait tant, le rendait si prompte à la plaisanterie et au rapprochement, néanmoins, il était bien décidé à ne pas se faire avoir. La raison l’emporterait sur la chair, cela avait toujours été ainsi, et il n’y avait pas de raison que cela change. Encore moins pour une fille. Même pour elle. Même si cela le contrariait profondément… Il serra de nouveau les dents, avant de s’éloigner quelque peu de la jeune femme, et alors qu’il se trouvait dans son dos, en fit de nouveau le tour pour se retrouver finalement face à elle, plus loin qu’il ne l’avait été quelques secondes plus tôt. Il affichait un sourire satisfait, toutefois moins assuré que d’habitude, alors qu’il n’était pas si proche d’elle. Alors qu’il ne l’avait pas encore touché. Il brûlait encore, c’était certain.
« Et qu’attends-tu exactement ? » dit-il enfin, d'une voix douce, soutenant le regard de la jeune femme, toujours posé sur lui. Il parvint même à lui rendre l’intensité qu’elle y mettait, et c’était pourtant loin d’être simple, lui qui ne s’était qu’à peine remis de sa précédente frayeur. |
| | | Winnifred M. Fitzerald « enthusiastic admin » like a virgin
Nombre de messages : 358 — ancienne école : Poudlard — facultés : être l'amie d'un lycan ? lionne et patata
Pensine — humeur: enthousiaste — âge: vingt ans — métier: serveuse aux trois balais
| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Jeu 8 Jan - 23:48 | |
| La tête, la gorge, le joues, tout en Nymphadora lui brûlait. Pas d'une simple sensation de chaleur, non, mais d'une sensation de brûlure intense, de picotement incessant, d'une douleur presque intenable. Mais même dans l'eau, cette impression ne semblait pas vouloir se dissoudre, à l'image d'Adonis qui restait lui aussi bel et bien imprimé dans la tête de la jeune serdy. Pourtant, elle ne le voulait pas, vraiment pas. Ressentir ces battements, forts, dans la poitrine. Ressentir dans le ventre comme une gigantesque boule, ressentir ces palpitations. Tout ça, ce n'était pas pour elle. Pas pour elle et lui. Mais alors pourquoi ressentait-elle ça, pour celui qui avait le don d'attirer ses foudres ? Nymphadora l'avait presque en horreur, et môssieur arrivait à faire battre son coeur comme il n'avait sans doute jamais battu. La jeune fille ne savait même plus ce qu'elle ressentait réellement, ne comprenait même plus ses mots, ses pensées. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait dit qu'elle n'attendait que la terrible vengeance d'Adonis. Ce dernier avait raison, Nymphadora s'embrouillait complètement, et ce... par sa faute. Peut-être pas complètement, mais la raison du trouble qu'éprouvait la serdy était bel et bien Adonis. Ce dernier rejoignit Nymphadora, toujours sous l'eau. Le coeur de celle-ci semblait comme vouloir se décrocher de sa poitrine, sortir de son corps, et la chaleur qu'éprouvait alors Nymphadora ne fut qu'accentuée.
Quelques secondes plus tard, cette sensation s'accompagna de celle que Nymphadora avait ressenti, peu avant qu'Adonis ne la rejoigne : une sensation d'étouffement. Ne pouvant plus respirer, et manquant cruellement d'air, Nymphadora remonta à la surface, obligeant le regard des deux jeunes gens à se croiser. La jeune fille reprit peu à peu son souffle, et aux paroles d'Adonis regretta de n'avoir pas le don de respirer sous l'eau. Il était vrai que les vengeances d'Adonis n'étaient pas des plus gentilles, mais au fond, et malgré l'agacement qu'elle éprouvait, Nymphadora les aimait bien. Un peu maso, sans doute.
Les joues en flamme, Nymphadora aurait pu jurer qu'Adonis ne ressentait pour elle qu'une avide soif d'amusement, selon ses propres mots. Mais alors, pourquoi ses joues à lui semblaient aussi brûlantes que celles de la jeune fille ? Pourquoi son sourire même satisfait semblait beaucoup moins assuré que d'habitude ? Nymphadora lança un regard noir à Adonis, sans doute pour cacher tout ce qu'elle refoulait, mais aussi et surtout par réelle colère, due à l'incompréhension qu'Adonis provoquait en elle. Mais à la suite de la question de ce dernier, sa colère se dissipa, et la noirceur de son regard disparu.
Nymphadora se mordit la lèvre, laissant son regard fuir celui d'Adonis. Ce n'était plus une question de chaleur, de brûlure, mais de désormais douleur physique et morale. Les yeux emplies de larme, Nymphadora recula, ne demandant qu'à s'effacer. Elle avait fait le geste de trop, celui de poser ses lèvres sur celles d'Adonis. | |
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| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Lun 12 Jan - 20:51 | |
| Sarcasmes, moqueries, croche-pieds. Il ne lui avait jamais rien épargné, et tout ce qu’il avait obtenu d’elle jusque là était ce qu’il désirait voir : rage, colère, contrariété, vengeance. Ca l’amusait tellement de la voir rougir, et lorsqu’elle le maudissait en public, il aimait prendre ces airs de victimes dont jamais personne n’était dupe, mais qui amusait tant et tant qu’on plaignait rarement la première cible des moqueries : Nymphadora. En fait, il lui semblait primordial, depuis leur rencontre, de lui montrer à quel point il pouvait se montrer détestable. Comme s’il avait peur que sans cela, elle devine qu’il… que… non, elle ne pouvait de toute façon rien deviner du tout, puisqu’il n’y avait rien à deviner justement. Elle n’était rien d’autre qu’une de ces élèves désagréables, aux airs de je-sais-tout, qu’il ne supportait absolument pas, et ce depuis toujours, bien qu’il soit lui-même du genre à tout savoir. Qui se ressemble ne s’assemble pas forcément, l’auteur de cet adage avait fait fausse route. Néanmoins, c’est exactement pour cela, parce qu’il avait l’habitude de la voir en colère contre lui, qu’Adonis ne comprit pas l’expression qu’elle arbora soudain, après ses dernières paroles. Il la vit perdre toute once de contrariété, il ne voyait plus dans ses yeux qu’une farouche détermination : plus de doute à avoir, lui qui pensait la déstabiliser avec cette dernière question avait en fait raffermit sa détermination. Cette fille savait ce qu’elle voulait, et ce depuis le début. Mais alors qu’il s’attendait à une réplique cinglante, voire même à ce qu’elle s’en aille, il du mettre un moment avant de digérer la scène qui suivit.
Réaliser qu’elle avait posé ses lèvres sur les siennes lui demanda un effort considérable. Les yeux écarquillés, il était pétrifié. Ce n’était absolument pas son genre d’avoir de telles réactions, et c’était encore moins son genre d’apprécier qu’on le prenne ainsi par surprise. Et pourtant, si lui ne réagit pas immédiatement, son corps lui n’eut qu’une réaction des plus positives. Les lèvres en feu, il ne parvint pas à calmer ses tremblements, même lorsqu’elle recula, les yeux baissés. Les yeux toujours grands ouverts, il déglutit finalement avec peine. Pour la première fois de sa vie, il ne savait que dire, que faire. Il ne savait même pas… pourquoi ? Il fit un pas en arrière, avant de baisser les yeux, comme s’il reprenait soudain conscience du monde qui l’entourait. Nymphadora elle, ne bougeait toujours pas, et ne décrochait pas un mot. Et elle faisait sans doute mieux, car il ne savait pas… plus… ce qu’il aurait pu faire, ou dire dans un tel moment d’hébétude. Il releva soudain la tête, une lueur énigmatique dans le regard et le visage dénué de tout expression. D’un pas vif, peut-être un peu plus rapide que la moyenne du à son héritage particulier, il rejoint la jeune fille et glissa sa main sous son menton, la forçant ainsi à le regarder en face. Durant quelques minutes, qui lui parurent des siècles, il ne fit rien d’autre que laisser courir son regard sur le visage de la bleue et argent, sans pudeur aucune. Son autre main vint finalement replacer une mèche de la jeune fille derrière son oreille, avant qu’il ne se penche légèrement jusqu’à placer sa joue tout contre la sienne.
« Ne refais plus jamais cela. » chuchota-t-il d’une voix étouffée, avant de reculer avec lenteur, non sans avoir au préalable effleurer la joue de la demoiselle. Le souffle court, il se dirigea vers le bord du bassin, l’enjamba et d’un geste souple et rapide, atterrit sur le rebord humide. Il s’efforçait de ne pas se tourner vers elle. Adonis ne parvenait pas à prendre le masque de la colère, tant la frustration et le trouble l’habitait. Il tremblait comme il ne l’avait encore jamais fait, et toutes les parties de son corps qui n’avaient ne serait-ce qu’effleuré la jeune fille, le brûlait atrocement. Mais c’était une douleur délicieuse, qui lui vrillait la poitrine. Une douleur qu’il n’aimait pas et qui pourtant, était tout sauf désagréable. Il luttait contre l’envie de se jeter dans le bassin, avant de la serrer une nouvelle fois contre lui, sentir son parfum enivrant et sa peau contre la sienne. Mais, sa serviette sur le visage, il tenta de reprendre un souffle régulier, et le contrôle de ses pensées. Non. Non, ce n’était pas possible. Jetant sa serviette, il fut habillé en un rien de temps, sans pour autant parvenir à se calmer. Ce n’était pas elle qui provoquait tout cela, ça ne se pouvait pas. Elle était trop… tellement… il ne pouvait la supporter. C’était clair pourtant, dès le début il n’avait pu s’empêcher de lui tourner autour, cherchant la moindre faille, la moindre faiblesse dans ce masque d’acier. Il en avait trouvé, tant et tant et pourtant… ça ne suffisait jamais. Il voulait… il voulait. Les mains sur les temps, il tentait de faire taire toutes ses pensées, et après un vif coup d’œil vers Nymphadora, il eut un sifflement agacé, avant de s’emparer de ses affaires, et de quitter la pièce, sans un mot de plus. - Spoiler:
Je n'sais pas si tu as l'intention d'en finir là xD En tous les cas, si tu es inspirée, tu peux toujours le rattraper, hein x3
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| Sujet: Re: .du bleu au rouge. (pv adonis) -TERMINÉ Dim 18 Jan - 21:53 | |
| Nymphadora en avait trop fait, elle en était sûre, et le visage blême d'Adonis ne faisait que lui confirmer. Il était tétanisé, plus qu'il ne l'avait été quelques minutes auparavant. Comme si elle l'avait à nouveau poussé dans l'eau, plus profondément cette fois-ci, plus douloureusement. Le baiser qu'elle lui avait donné, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle l'avait fait, ni comment ces lèvres avaient pu arriver sur celles d'Adonis, sans que la raison de la jeune fille ne l'avertisse. Même tout son être était contre elle, désirant ardemment qu'elle embrasse celui qu'elle détestait tant. Tout son être semblait vouloir la perdre, contre son plein gré, qui n'était pas si contre que ça. Nymphadora le voulait, mais sans que cela n'engendre une quelconque répercussion sur son futur, ses émotions, sa vie. Même après avoir reculant, désirant plus que tout ne plus être là, Nymphadora sentait encore les lèvres brûlantes et douces d'Adonis sur les siennes. Quelque part, elle s'attendait à une telle réaction de sa part, tout en espérant qu'il se mette en colère, qu'il la frappe, ou quoi que se soit d'autre. Qu'il l'oublie. Qu'il oublie qu'elle ai jamais existé, que ce jour dans le Poudlard Express n'était qu'une anecdote, et que jamais, ô non jamais ils ne se sont adressés la paroles. C'est ça, elle voulait qu'il l'ignore, qu'il fasse comme si elle n'existait pas. Mais expression aussi effrayée fut-elle se changea en une sorte de calme intérieur, comme Adonis en avait l'habitude.
Le visage baissé, les cheveux désormais noirs, et raides de honte, les yeux de Nymphadora empêchaient tant bien que mal les larmes de couler. Ses deux pupilles humides, elle fut surprise de voir Adonis s'avancer, ne s'étant aperçue d'un quelconque mouvement de sa part. La jeune fille mis sa sur le compte de son regard rivé sur l'eau, et sur cette dernière, qui salée, brouillait sa vue. La Serdaigle sentit soudain le contacte de la peau d'Adonis sur la sienne, sous son menton. De surprise, elle recula son visage de quelques millimètres. Pourtant, elle l'aimait bien, ce contacte. C'était presque la première fois qu'il l'a touchait ainsi, d'une manière douce. Elle était douce, sa peau. Lutant contre Adonis, qui essayait de lever le visage de Nymphadora, cette dernière ne tint pas longtemps. Elle sentait le regard du jeune homme dont elle ignorait la véritable nature scruter la moindre parcelle de son visage. Inévitablement, elle fit de même, mais pas longtemps. C'était trop dur, qu'il était beau. Nymphadora voulu une nouvelle fois retirer sur visage, quand Adonis replaça une mèche de cheveux, mais là encore, elle ne pu pas. Elle sentait les pulsations de ses veines plus qu'il ne le fallait, et dans l'eau, son coeur faisait des battements plus rapide que la normale. Ceux-ci accélérèrent de plus belle, quand le serpentard colla sa joue contre Nymphadora. Cette dernière ferma les yeux, tremblante.
« Ne refais plus jamais cela. » A ces mots, Nymphadora eu un sourire, mais non pas de bonheur, mais presque de regret. Comme si elle s'y attendait, redoutant ce moment. La jeune fille ouvrit à nouveaux les yeux, regrettant qu'Adonis recule, une nouvelle fois. Elle s'y attendait, à ces mots. Pourtant, ils l'a frappèrent en plein visage, tout comme le fait qu'Adonis sorte du bain. Silencieuse, elle ouvrit la bouche, sans pour autant de dire un seul mot. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas son propre geste, ni ceux d'Adonis, qui semblaient se contredire. Nymphadora avala non sans difficulté sa salive, et regardait attentivement le moindre de ses gestes, comme si chacun d'eux voulait dire quelque chose. Au regard furtif d'Adonis, Nymphadora frissonna, persuadée que malgré le visage fermé du jeune homme, c'était loin d'être finie.
Bouillonnante d'une anxiété venue de nulle part, la serdaigle s'immergea une nouvelle fois, se répétant à plusieurs reprise que cela n'avait été qu'un songe, qu'un nouveau rêve idiot de sa part. terminé | |
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