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| Je révise! Tu vois pas que tu déranges?! {Adonis | |
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| Sujet: Je révise! Tu vois pas que tu déranges?! {Adonis Mer 14 Jan - 14:03 | |
| Le mois de janvier. Une période très appréciée à Poudlard, rien que pour voir la neige recouvrir le château. C’est un paysage qui en émerveille plus d’un. Et même les plus habitués. Regardez Luanne par exemple. Elle a beau être en septième année et avoir assisté à ce spectacle plusieurs fois, elle ne s’en lasse toujours pas. Et s’en lasseras t-elle un jour? Sans doute pas. Le seul problème que lui pose la neige, est le manque de concentration qui va avec. Surtout qu’on essaye de réviser ses cours. Au début, la jeune fille était allée à la bibliothèque. Mais partout où elle se posait, elle pouvait voir une fenêtre. Et ce n’était pas franchement ce qui l’aidait. Mais elle avait tenu bon durant une bonne heure. Avant de craquer face à tant de silence. Elle était donc allée dans la salle commune des pouffsouffles. A cette heure ci, en règle général, la salle était assez calme. Il y avait toujours un petit fond sonore mais pas un assez grand brouhaha pour la déranger. Et le silence avait tendance à la stresser. Quand on est une fille habituée à être toujours de bonne humeur et en mouvement, on a tendance à éviter les trop grand silence. La salle commune semblait donc être ce qui lui fallait. Sauf que la jeune fille avait oubliée un petit détail. Avec la neige les allées venues entre le parc et la salle semblait inévitable. Et c’est des premières tout excités qui courraient dans tout les sens. Luanne en arriva même à les disputer, usant de son pouvoir de préfête. Mais elle s’excusa deux secondes après en voyant leur mine déconfites. LA pouffsouffle avait du mal à rester méchante. Quand elle l’était s’était pas impulsion, ou quand elle vous en voulait vraiment… Bref, revenons à ce que nous disions. La blonde se retrouvait donc confrontée à un problème, impossible de rester dans un endroit calme. Surtout que l’excitation des autres élèves arriva jusqu’à elle également. C’est alors qu’elle eut une révélation. Et oui, bien que blonde, Luanne est intelligente, n’ est-ce pas pour cela qu’elle est à pouffsouffle?
Elle attrapa donc son manteau, prit son livre de cours, et sortit du château pour se retrouver dans le parc. Elle se mit alors en quête d’un coin relativement calme. Et parvint à le trouver: près du lac. celui-ci était gelée en cette période de l’année. Et donc très peu étaient ceux qui y allaient. La jeune fille reconnut quelques têtes, mais ne leur adressa pas un signe. Ils étaient bien trop loin et trop occupée pour la reconnaître. Luanne se dirigea directement vers un banc et s’y installa. Elle regarda une nouvelle fois autour d’elle, vérifiant que personne ne venait. Elle lâcha une grimace lorsqu’elle vit qu’Adonis McShore passait pas là. Mais il ne viendrait sûrement pas la voir. Ils côtoyaient les même cours depuis leur arrivée ici sans pour autant ne s’être adressé la parole. Et Luanne préférait s’en abstenir. Souvent elle entendait les autres filles s’émerveillé la beauté du jeune homme. La pouffsouffle elle ne s’y étais jamais intéressé. Et ceux pour plusieurs raisons. Tout d’abord, Adonis appartenait à la maison des serpentard. Et oui, Luanne garde de gros préjugés sur les verts et argent. Ensuite il avait un caractère des plus méprisables et ensuite, il était devenu l’un des ennemis de Celeste. Et puis pour finir, pourquoi devait-elle s’extasier devant lui, alors qu’elle avait un merveilleux petit ami?!
Alors le jeune fille ne prêta pas attention au passage du serpentard. Elle ouvrit son livre et se mit à la révision de son cours. Révision vite interrompue par un ombre qui lui bloqua le passage du soleil. Sans lever les yeux vers le fauteur de trouble, elle grommela.
« J’ai plus de lumière! »
Elle leva finalement les yeux pour tomber sur McShore. Surprise. Que lui voulait-il? Elle lâcha un soupir. Elle aurait préféré tomber sur la fille McShore, au moins elle montre plus de respect envers ceux nées moldus, contrairement à son cousin. |
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| Sujet: Re: Je révise! Tu vois pas que tu déranges?! {Adonis Jeu 22 Jan - 22:42 | |
| A vrai dire, il avait eu plus de mal que prévu à retrouver la totalité de son esprit, suite à sa petite mésaventure d’hier. Ce n’était pourtant pas la première fois que ce genre d’histoire lui arrivait : c’est qu’il avait souvent été victime de cette popularité qui ne cessait de grandir, et qui prenait parfois toute la place dans le cœur des filles qui l’entouraient. Oh ! Il n’oserait jamais dire qu’elles étaient toutes à ses pieds, loin de là, un grand nombre d’entre elles devaient plus le mépriser que l’apprécier, finalement. Même s’il n’en avait cure, souvent trop occupé par sa petite personne, il était vrai, ça ne plaisait pas toujours de se retrouver cible de la haine d’autrui. D’autant plus que depuis… enfin… qu’au fond, sa confiance n’était pas aussi inébranlable qu’il le laissait croire.
C’est perdu dans ses réflexions, lassé de ce cours de potions qui n’en finissait pas, qu’il se rendit compte qu’il était désormais seul à sa table. Emergeant soudain de sa trop longue rêverie, il manqua chuter de son tabouret, tant le réveil fut brutal. Poussant un juron à demi étouffé, il rassembla ses livres avant de les fourrer dans son sac, n’ayant qu’une hâte : quitter ces cachots de malheurs. Il avait beau vivre en permanence sous terre, sachant que sa salle commune se trouvait non loin de là, il supportait avec difficulté d’être enfermé trop longtemps. Et puis, il n’y avait pas à dire : en hiver, les sous-sols étaient si humide qu’il en devenait parfois compliqué de respirer correctement. Si son cœur ne battait pas si lentement, sans doute s’en serait-il sentit beaucoup plus mal qu’à présent… bref, lui qui tentait d’ignorer ses dons étranges et effrayants autant qu’il le pouvait, c’était pour le moment raté. Adonis se sentait toujours aussi déstabilisé rien que de penser à toutes ces particularités qui le constituaient depuis cette nuit tragique. Cette nuit où tout autour de lui, soudain, avait ralenti. Le temps, son cœur, ses désirs de demain… il avait à présent bien plus peur qu’il ne l’avouerait jamais. Peur de se réveiller un matin et de s’apercevoir que techniquement, il ne faisait plus parti du monde des vivants. Il frissonna, ramena sa sacoche contre lui, et chercha des yeux Lawrence, qu’il ne trouva pas. Une moue désapprobatrice se dessina sur son visage, et il quitta les cachots sans un regard en arrière. La compagnie de son meilleur ami l’aurait sans doute détendu… il soupira, s’engageant dans les couloirs, tout en faisait de son mieux pour éviter les élèves qui se bousculaient, comme toujours. Ne gardaient-ils donc aucune once de maturité en eux ?
Soupirant de nouveau, il accrocha son sac à son épaule, et sortit de l’établissement avec hâte, un peu d’air frais lui ferait le plus grand bien. L’impression d’étouffer augmentant son malaise, il évitait de plus en plus maladroitement les gens autour de lui, et ne daignait pas s’excuser lorsqu’il bousculait quelqu’un : professeur ou élève, il n’avait qu’à marcher ailleurs. Il atteint enfin le parc, et poussa un soupir de soulagement, alors que son souffle s’apaisait et que sa démarche devenait plus régulière. Reprenant en main le sourire assuré qu’il s’était fabriqué depuis son entrée à Poudlard, il jetait à peine quelques coups d’œil à ceux qui l’entouraient, bien qu’il ne puisse que sentir les regards curieux, envieux ou impressionné des autres élèves. Les premières années en particulier, étaient pour la plupart fasciné par ce grand serpentard, blanc comme un linge, beau comme le demi-dieux dont il portait le nom, et de plus, préfet en chef reconnu. Bref, il n’avait rien pour ne pas se faire remarquer, ce qui lui convenait parfaitement : depuis toujours, il se savait fait pour les éloges et la popularité. Son sourire s’élargit, et son pas se fit plus assuré. Il reprenait confiance en lui, et gare à toute personne qui s’interposerait. Confiance ou non, il n’était autre qu’un illustre descendant des McShore, invincible et toujours victorieux. Sauf peut-être… Il s’arrêta brusquement, chassant l’intruse serdaigle de ses pensées. Non, non, non. Il refusait de penser à elle depuis qu’elle… qu’il… bref. Il ne voulait plus revivre la brûlure de sa peau contre la sienne, encore moins sentir de nouveau ses lèvres se coller à sa bouche.
Il retira vivement ses doigts de ses propres lèvres, et se maudit de ce geste instinctif. Jurant de nouveau, il croisa le regard d’une poufsouffle qui le regardait sans vraiment d’admiration. Il se garda bien de lui montrer qu’il l’avait surprise, mais il n’en devint pas moins un peu plus bougon pour autant. Comment s’appelait-elle déjà ? Il savait qu’ils avaient partagé plusieurs cours ensemble, depuis leur première année : car il lui semblait bien qu’ils étaient tous deux de la même promotion, bien qu’il n’en soit pas certain. Adonis se redressa soudain, les poings serrés. Non décidément, il n’était pas à prendre avec des pincettes aujourd’hui. Il se dirigea sans hésiter vers la jeune fille, et s’arrêta juste devant elle, ne prêtant aucune attention au livre qu’elle tenait ouvert sur ses genoux. Lorsqu’elle releva la tête, et surtout, lorsqu’elle osa lui parler d’un ton qu’il jugeait malséant, surtout lorsqu’il était d’humeur aussi massacrante, il grimaça.
« Ca t’apprendra à me fixer d’un air mauvais alors que je ne t’ai encore rien fait, ce qui pourrait s’arranger d’ailleurs. » dit-il avant de se laisser allez à un sourire en coin. Et sur ce, il balança son sac aux côtés de la jeune femme, et tout à son aise, s'installa près d'elle, sans un regard. |
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| Sujet: Re: Je révise! Tu vois pas que tu déranges?! {Adonis Ven 23 Jan - 23:06 | |
| Elle rêvait où Adonis McShore venait de tenter une plaisanterie sur un vague ton de menace, et le tout avec un sourire, en coin certes, mais un sourire tout de même. Luanne était abasourdie. Mais que lui voulait-il? Et puis le coup de « Je ne t’ai encore rien fait », était pas mal quand même. A croire que ce type ne faisait jamais attention à ceux qui l’entourent. N’a-t-il jamais remarqué que Luanne était souvent avec Celeste, qui elle avait droit à toute sorte de remarque. Il y a certaines personnes qui se croient vraiment au dessus de tous. Certes Adonis était beau, mais de là à ce que ça lui monte à la tête il y avait une limite. Apparemment non. A coup sur, il ne connaissait même pas le nom de la pouffsouffle, alors qu’ils étaient de la même année.
Lorsque le jeune homme s’installa à côté d’elle, elle ne put s’empêcher de lâcher un soupire. Ses révisions se trouvaient bien compromise. Mais Luanne n’allait pas pou autant baisser les bras. McShore voulait la confrontation, et bien qu’il s’y prépare. Quand on cherche Luanne, on la trouve. Mais pour l’instant, c’est l’indifférence que jouerait la blonde. Sans un regard pour le jeune homme elle se cala à nouveau dans le banc, rabattit ses genoux vers elle, encerclant ses jambes d’un bras et tenant son livre dans l’autre main. Elle se remit alors à sa lecture de son manuel de sortilège. Elle espérait bien que le jeune homme serait le premier à se lasser de cette douce indifférence.
Enfin une indifférence feinte. Irrémédiablement, les pensées de Luanne la ramenait vers le serpentard. Sa présence l’intriguait. Mais que lui voulait-il? La questions lui brûlait les lèvres. Mais la pouffsouffle n’avait pas envie de céder face à ce bellâtre. Luane, bornée?! Un peu, juste dans certaine condition, ou face à certaine personne. Elle ne supportait pas de montrer ses faiblesses à des personnes qu’elle ne supportaient pas. Et Luanne se trouvait confronté à trois possibilités pas tentantes les unes que les autres. La première fuir. Pas terrible, et surtout pas digne d’elle. La seconde lui demander de partir. Pas vraiment polie. Et la deuxième l’ignorer, chose plus difficile qu’il n’y parait.
Luanne était ainsi perdue dans ses pensées, les yeux rivés sur son livre sans vraiment le voir. Non, Luanne ne tenait pas en place. Elle tourna la tête vers Adonis, un faux sourire qui se voulait mielleux sur le visage. « Sans vouloir être impolie, je peux savoir pourquoi tu restes là? Que je saches le parc est remplie de banc, et tu n’a pas l’air d’avoir quelque chose de précis en tête. Hors moi, je cherche un peu de calme, et avoir quelqu‘un là à côté moi est vraiment déstabilisent. » Le plus long discours qu’elle n’ai jamais dit à McShore. Les seules autres mots qu’elle est pu lui dire ayant été « pardon tu me gènes » . Ah si, il y avait aussi le « J’ai plus de lumière » de tout à l’heure. Allait-elle avoir sa première conversation avec l’idole des filles en émoi. Il semblerait en effet, même si la jeune fille n’en avait pas vraiment envie. Elle le fixait avec un regard interrogatif et impatient. Ses révisions l'attendait toujours, et elle n'aimait pas laissé son travail trainé. |
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